annexe- du code de procĂdure civile relative Ă son application dans les dĂpartements du bas-rhin, du haut-rhin et de la moselle (dĂ©cr. n o 2008-484 du 22 mai 2008, art. 22). (Art.
La reprise du personnel et le transfert des contrats de travail interviennent soit lorsque les conditions imposĂ©es par lâarticle L. 1224-1 du code du travail sont rĂ©unies, soit lorsquâune convention collective le prĂ©voit, soit encore en cas dâapplication volontaire. Lorsquâune convention collective prĂ©voit la reprise du personnel, le pouvoir adjudicateur est tenu en cas de renouvellement dâun marchĂ© public Ă certaines obligations. En effet, lorsque, dans le cadre du renouvellement dâun marchĂ© public, le nouvel attributaire est susceptible de reprendre une partie du personnel en application dâune convention collective, il appartient au pouvoir adjudicateur de communiquer aux candidats le coĂ»t de la masse salariale CE, 19 juin 2011, n°340773 et ce, quand bien mĂȘme certains candidats ne seraient pas soumis Ă cette obligation conventionnelle. La Cour administrative dâappel de Douai rappelle cette jurisprudence devenue constante sur ce point, et lâapplique aux marchĂ©s Ă bon de commandes CAA Douai, 6 mars 2014, n° 13DA00173. Et la Cour de rappeler que le fait pour les candidats de dĂ©tenir lâinformation selon laquelle le personnel devrait ĂȘtre repris par un autre biais est sans influence sur lâobligation qui pĂšse sur le pouvoir adjudicateur dâinformer les candidats Ă©ventuels de la masse salariale des personnels Ă reprendre ainsi que du coĂ»t correspondant ». A dĂ©faut, lâĂ©galitĂ© de traitement des candidats est menacĂ©e et la validitĂ© du marchĂ© remise en cause. Si cette jurisprudence se place dans lâhypothĂšse dâune reprise du personnel prĂ©vue par convention collective, quâen est-il de la possibilitĂ© pour le pouvoir adjudicateur dâopter pour lâapplication volontaire de lâarticle L. 1224-1 du code du travail ? Si lâapplication volontaire pose peu de difficultĂ©s au sein des structures de droit privĂ©, cette possibilitĂ© en marchĂ©s publics doit ĂȘtre maniĂ©e dans le respect des grands principes de la commande publique. Lâapplication volontaire de lâarticle L. 1224-1 du code du travail rĂ©sulte dâun accord entre lâentreprise anciennement prestataire et celle nouvellement attributaire. En outre, lâaccord des salariĂ©s est obligatoire et doit ĂȘtre exprĂšs Attendu cependant que lorsque les conditions de lâarticle L. 122-12, alinĂ©a 2, du code du travail ne sont pas rĂ©unies, le transfert du contrat de travail dâun salariĂ© dâune entreprise Ă une autre constitue une modification de ce contrat qui ne peut intervenir sans son accord exprĂšs, lequel ne peut rĂ©sulter de la seule poursuite du travail » Cass. Soc. 10 octobre 2006, n°04-46134 ». En matiĂšre dâapplication volontaire de lâarticle L. 1224-1 du code du travail, les dĂ©cisions se rĂ©vĂšlent rares et circonstanciĂ©es. Si les deux ordres de juridiction ont dĂ©jĂ jugĂ© de la lĂ©galitĂ© de lâapplication volontaire de lâarticle L. 1224-1 du code du travail en matiĂšre de marchĂ©s publics, cette option doit toutefois rĂ©pondre aux exigences des grands principes de la commande publique et en particulier Ă lâĂ©galitĂ© de traitement des candidats. Les juridictions sociales considĂšrent que lorsque le pouvoir adjudicateur insĂšre une clause de reprise de personnel dans le cahier des charges et que celui-ci est signĂ© par le candidat, ce dernier doit ĂȘtre regardĂ© comme ayant acceptĂ© de faire une application volontaire de lâarticle L. 1224-1 du code du travail Mais attendu que la cour dâappel a relevĂ© que lâarticle 20 du cahier des charges signĂ© par le nouveau concessionnaire lâobligeait Ă reprendre le personnel ; que, par ce seul motif duquel il rĂ©sulte que le nouveau concessionnaire avait acceptĂ© de faire une application volontaire de lâarticle L. 122-12 du Code du travail, la cour dâappel a lĂ©galement justifiĂ© sa dĂ©cision » Cass. Soc. 22 mars 1995, n°93-44158. Cette position a Ă©tĂ© confirmĂ©e dans un arrĂȘt sur renvoi plus rĂ©cent CA, Amiens, 3 mars 2011, n°09-01786. Les juridictions administratives, pour autoriser le recours Ă lâapplication volontaire de lâarticle L. 1224-1 du code du travail, semblent tenir une grande importance au contexte ConsidĂ©rant que les cahiers des charges du contrat conclu entre la COMMUNE DE SAINT-PAUL et la Compagnie rĂ©unionnaise de services publics prĂ©voyaient que pour lâexĂ©cution du service quâelle assurait au titre de ce contrat, la Compagnie reprendrait vingt-quatre agents du personnel communal affectĂ©s Ă lâenlĂšvement des dĂ©chets mĂ©nagers ; quâil ne ressort toutefois pas des piĂšces du dossier et quâil nâest dâailleurs pas soutenu que le contrat ait prĂ©vu, entre la commune et la Compagnie, un transfert dâactivitĂ© au sens de lâarticle L. 122-12 du code du travail ; que, dĂšs lors, la somme forfaitaire due par la Compagnie rĂ©unionnaise de services publics Ă la COMMUNE DE SAINT-PAUL pour chaque agent communal non repris, en vertu des stipulations du contrat, doit ĂȘtre regardĂ©e comme une pĂ©nalitĂ© financiĂšre sanctionnant Ă©ventuellement la faute dans lâexĂ©cution du contrat en cas dâinexĂ©cution par cette sociĂ©tĂ© de lâobligation contractuelle dâembaucher les agents de la commune ; que, si aucun agent communal nâa acceptĂ© de conclure un contrat de travail avec cette sociĂ©tĂ©, il rĂ©sulte de lâinstruction que la Compagnie rĂ©unionnaise de services publics a fait aux agents de la COMMUNE DE SAINT-PAUL Ă plusieurs reprises des offres dâembauche dont le contenu correspondait aux conditions de rĂ©munĂ©ration et de reprise dâanciennetĂ© offertes par le marchĂ© du travail local ; que, par suite, la Compagnie rĂ©unionnaise de services publics nâa pas commis de faute contractuelle en nâembauchant aucun agent communal » CE, 1er juillet 2005, n°269342. En effet, cette dĂ©cision sâinscrit dans un contexte local particulier oĂč le chĂŽmage est trĂšs prĂ©sent et dans lequel les prestations confiĂ©es au nouvel attributaire, Ă©taient auparavant exercĂ©es par la commune. Cette apprĂ©ciation du contexte se retrouve Ă©galement dans une affaire jugĂ©e par la Cour administrative dâappel de Bordeaux CAA Bordeaux, 30 juillet 2007, n°07BX00362. Mais alors pourquoi une telle apprĂ©ciation du contexte ? A en croire ces dĂ©cisions, les juridictions administratives mettent en balance dâune part, la prĂ©servation de lâemploi et dâautres part lâĂ©galitĂ© de traitement des candidats. En effet, la volontĂ© des parties et donc lâapplication volontaire de lâarticle L. 1224-1 du code du travail ne saurait sâaffranchir des grands principes de la commande publique. En pratique, lâobligation de reprendre le personnel pourrait le cas Ă©chĂ©ant exclure les petites entreprises du marchĂ© qui, en raison de lâobligation de reprendre le personnel, dĂ©cideraient ne pas postuler aux marchĂ©s publics. Du reste, il ne faudrait pas oublier lâancien titulaire du marchĂ© qui, dans une telle hypothĂšse nâa pas son mot Ă dire. En effet, lâapplication volontaire de lâarticle L. 1224-1 du code du travail se joue entre le pouvoir adjudicateur et le nouveau titulaire sans que lâancien titulaire, qui perdra une partie de sa masse salariale, nâintervienne Ă lâaccord. Or, lâancien titulaire pourrait se trouver privĂ© dâune partie de son personnel au profit de lâun de ses concurrents ; un tel transfert de la masse salariale pourrait ĂȘtre regardĂ©, selon les domaines dâactivitĂ© concernĂ©s, comme un Ă©lĂ©ment portant atteinte Ă la libre concurrence. Aussi, le respect du droit de la concurrence et plus largement des grands principes de la commande publique ne serait-il pas mieux assurĂ© si lâapplication volontaire de lâarticle L. 1224-1 du code du travail rĂ©sultait dâun accord tripartite entre le pouvoir adjudicateur, lâancien titulaire et le nouveau titulaire ? En tout Ă©tat de cause, lâapplication volontaire de lâarticle L. 1224-1 du code du travail ne saurait faire abstraction de lâobligation faite au pouvoir adjudicateur de faire figurer dans les documents de la consultation lâensemble des informations liĂ©es Ă la masse salariale et Ă son coĂ»t comme lâa rĂ©cemment jugĂ© la Cour dâappel de Douai dans un cas de reprise conventionnelle CAA Douai, 6 mars 2014, n° 13DA00173.
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HMKArticle 329 L'article 329 de notre Code de procédure civile est le suivant : Frais de procÚs - Conséquences d'une action en justice de mauvaise foi ou
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