Lacoulée verte de Donzy. À quelques kilomètres de la Loire et du magnifique Parc régional du Morvan vous attend la charmante ville de Donzy, en Bourgogne. Le doux chant de la rivière du Nohain, l’ancien Accusés de tous les maux, interdits dans les années 30, les cépages hybrides reviennent sur le devant de la scène viticole. Un documentaire actuellement en salle, Vitis Prohibita, leur est d’ailleurs consacré. Spécificité de ces variétés rustiques, elles n’ont pas besoin des traitements phytosanitaires qui inondent les vignobles modernes. Clinton, Noah, Isabelle, Jacquez, Othello, Herbemont… peu d’amateurs de vin connaissent ces noms de cépages. Ils ont pourtant représenté plus d’un tiers de la surface viticole française au début des années 30. Faut-il libérer » ces 6 variétés interdites depuis le début du XXe siècle en Europe ? Vitis Prohibita, le documentaire du réalisateur Stéphan Balay, sorti en salles le 6 novembre dernier, invite à se poser la question. Au-delà des superbes paysages des Cévennes que montre ce film, il permet de découvrir que ces variétés, encore cultivées par quelques irréductibles pour leur usage personnel, font l’objet de toutes les attentions dans le reste du monde ! Et pour cause, elles résistent aux nombreuses infections oïdium, mildiou, etc. qui sont le fléau de nos vignes. Elles ne nécessitent donc aucun traitement phytosanitaire et, cerise sur le gâteau, sont mieux adaptées au changement climatique. Elles pourraient donc apporter une réponse à la problématique des pesticides, dont la viticulture moderne reste l’un des plus gros consommateurs. D’où viennent donc les particularités de ces cépages ? Tout simplement du fait que ce sont des hybrides, c’est-à-dire qu’ils sont issus du croisement de vignes européennes ou vitis vinifera avec leurs cousines sauvages américaines. C’est d’abord grâce à ces techniques d’hybridation que notre vieux vignoble, entièrement détruit par un redoutable insecte, le phylloxéra, entre 1865 et 1885, a pu survivre. Devant l’urgence, les viticulteurs ont cherché à exploiter la résistance naturelle des cépages d’outre-Atlantique en les croisant avec nos variétés européennes afin de conserver au moins partiellement leurs saveurs. C’est ainsi que sont nés les premiers hybrides. Conséquence du succès de ces expériences, des centaines de nouveaux cépages ont vu le jour, faisant bondir la production à des niveaux jamais atteints. Mais avec des qualités variables ! C’est pourquoi une autre technique est apparue pour lutter contre l’insecte ravageur celle du greffage. Il suffisait d’associer un pied de cépage américain la partie souterraine de la plante avec son système racinaire, le porte-greffe avec des bois issus de nos vignes traditionnelles le greffon pour résoudre l’équation. Et surtout pour conserver peu ou prou les caractéristiques organoleptiques de nos cépages nobles. Dès lors cette technique s’est généralisée et elle est encore utilisée aujourd’hui dans plus de 90 % du vignoble mondial. Bien rares sont les vignes dites franc de pied » qui s’en affranchissent… à l’exception notable des variétés hybrides ! LE MÉTHANOL, PRÉTEXTE À L’INTERDICTION DES HYBRIDES Ces hybrides continuèrent cependant d’être exploités dans les campagnes où chacun produisait son propre vin à partir de sa treille. Mais dans un contexte de surproduction, la régulation du marché devenait indispensable à la survie de la filière. Après un premier coup d’arrêt en 1935, l’étau réglementaire sur les cépages hybrides s’est resserré dans les années 50. Pour justifier leur interdiction, on les a accusés de tous les maux ils donnaient de mauvais vins et, pire, rendaient fou en raison de leur teneur trop élevée en méthanol. Un argument aujourd’hui fortement contesté, car ce composant, naturellement présent dans tous les vins, y reste toujours bien en dessous des seuils réglementaires. Mais qui veut noyer son chien l’accuse de la rage », rappelle Vincent Pugibet, du domaine La Colombette, président de l’association Piwi France qui milite pour la promotion des cépages résistants aux maladies de la vigne. Les raisons de leur interdiction sont bien moins avouables. En réalité, cette prohibition permettait aux grands bassins de production de se débarrasser de la concurrence de la viticulture paysanne, principale utilisatrice de ces variétés rustiques ». Ce n’est pas un hasard si cette évolution coïncide avec le développement des appellations d’origine contrôlée AOC/AOP, le classement hiérarchique des cépages et surtout… l’essor de l’industrie chimique. Pour préserver la pureté » de nos chardonnays, merlots ou cabernets, la reproduction par voie végétative bouturage, greffage, etc. s’est généralisée au détriment de la reproduction sexuée. Aujourd’hui, 190 millions de clones sont ainsi plantés chaque année en France. C’est un peu comme si on faisait des photocopies de photocopies, au fil du temps, on finit par perdre de l’information », remarque Vincent Pugibet. Face à cette consanguinité », pas étonnant que nos vignes dégénèrent et nécessitent toujours plus de chimie. Si bien qu’aujourd’hui, la viticulture consomme 20 % du tonnage de pesticides utilisés dans l’Hexagone, alors qu’elle ne représente que 3 % de la surface agricole. BERCEAU DE TOUS LES GRANDS CÉPAGES Mais tandis que la filière campe sur ses positions rigides, d’autres pays, à commencer par l’Allemagne et la Suisse, mais aussi l’Italie ou l’Espagne, développent depuis des années les recherches de cépages résistants, issus de croisements multiples. Tout comme les États-Unis, la Russie ou la Chine ! En France, force est de constater que jusqu’ici, les seules recherches expérimentales ont été plutôt le fait d’initiatives émanant de vignerons ou de pépiniéristes. Après avoir utilisé tous les moyens juridiques pour leur mettre des bâtons dans les roues, les instituts de recherche comme l’Institut national de la recherche agronomique Inra ou l’Institut français de la vigne et du vin IFV semblent avoir pris conscience des enjeux et veulent désormais rattraper leur retard. C’est évidemment une très bonne chose », affirme Vincent Pugibet, mais ils veulent aussi garder le monopole de la recherche et les royalties qui en découlent. La France a la chance d’être le berceau de tous les grands cépages cultivés aujourd’hui dans le monde. Ce n’est pas en se repliant sur soi, en interdisant toute initiative privée, qu’elle réussira à préserver ce patrimoine », s’insurge-t-il. Produire des vins propres » ce que le bio, qui ne peut se passer totalement d’intrants, ne réussit pas complétement, c’est le défi auquel la filière est confrontée, si elle ne veut pas se faire damer le pion. Lire aussi Vins naturels – Du raisin et rien d’autre ? Vins – Les vignobles en danger en raison du changement climatique Vins naturels – La certification tourne au vinaigre Anciennecité ducale, on visite toujours le palais, à l'occasion d'expositions ou pour glaner des infos auprès de l'office de tourisme. Le palais ducal, donc. Résidence des comtes et des ducs de Nevers, gothique en
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]LE MUR QUI PARLELa Machine, petite commune française située dans le département de la Nièvre en commune à été mise en lumière en 1973, un curieux phénomène que nous pourrions appeler hantise se produit en Novembre 1973. Ce phénomène qui va durer un mois environ. Des coups dans le mur d’une chambre de l’habitation vont se faire entendre, aux environs de 19-20 Heures. Le plus surprenant c’est que le mur répond à des questions enquête sera mise en place par les services de Gendarmerie. Une équipe détachée sur place sous la direction de l’Adjudant Bernard Guilbert, commandant de la brigade de La Machine à l’époque, apporteront des éléments de preuves audio et vidéos, ce qui est assez rare dans ce genre d’ gendarmes vont poser plusieurs questions à cet esprit frappeur comme les arrivées du tiercé auquel l’esprit à correctement répondu. Il a également été capable de rythmer des marches militaires, ou des chansons de Marie Laforêt. Il a également répondu à des questions plus personnelles d’après l’Adjudant Guilbert, il s’avait le nombre de cartouches contenues dans le chargeur de l’arme de l’Adjudant Guilbert, le nombre de gendarme de la brigade alors que le matin même deux nouveaux effectifs d’une brigade voisine venaient d’ une enquête sérieuse, des planques, des gendarmes en faction dans toute la maison, rien n’a été découvert. L’Adjudant Guilbert s’avance même à déclarer qu’il n’y avait pas de supercherie n’y trucage, j’en suis sûr » déclare phénomène s’arrête alors le 13 Décembre 1973, sans explication. Aujourd’hui encore ce phénomène reste enquête est à mon avis la plus crédible de toute, car des gendarmes vont entreprendre eux même les investigations, et il y a des preuves audio et vidéos du phénomène, même si il y a toujours une possibilité de canular extrêmement bien monté qui aurait échappé à des enquêteurs d’expériences, et à certains scientifique. Mais j’ai personnellement envie d’y un petit reportage TF1 [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Quel est vôtre avis sur ce phénomène ?
Pédophiledans la Nièvre, l'une des mères témoigne . A l'issue d'une longue enquête préliminaire commencée au début de l'année et conduite par les gendarmes de la brigade de recherche de

Pour l’Observatoire de l’expérimentation et de l’innovation locales de la Fondation et Solutions solidaires, Fabien Bazin, président du Conseil départemental de la Nièvre, revient sur la nécessité d’une meilleure prise en compte des intérêts des citoyens dans la conduite des politiques publiques. Il a notamment mis en place le dispositif Imagine la Nièvre » dans son département. L’écoute et le dialogue, des objectifs en tant que tels pour restaurer la confiance La démarche Imagine la Nièvre » relève de ce qu’on appelle aujourd’hui les démarches de démocratie participative de proximité », mais elle s’en distingue par quelques idées qui ont présidé à la méthode choisie l’importance d’en restaurer les fondements, de changer de posture et la certitude que la légitimité du scrutin ne donne pas de plein droit la légitimité démocratique. La légitimité du scrutin donne le droit d’impulser et de construire la légitimité démocratique. Nous avons ainsi souhaité placer ce nouveau mandat sous le signe de l’écoute et de l’action collective, en lançant une grande consultation citoyenne au travers de larges réunions publiques avec les Nivernaises et les Nivernais pour construire ensemble le quotidien autant que l’avenir du territoire. La démarche Imagine la Nièvre » est tout d’abord née de la conscience que nous traversons plusieurs crises qui se juxtaposent et qui, à bien des égards, fragilisent l’édifice social et le pacte républicain. Une crise démocratique tout d’abord Cette crise se manifeste dans une abstention massive aux élections quelles qu’elles soient – malheureusement, le premier tour de la présidentielle n’a pas fait mentir les sondages – et trouve sa source dans une pluralité de facteurs auxquels nous ne pouvons rester sourds le sentiment de déconnexion entre les citoyens et les élites politiques », l’exercice de la politique politicienne » et descendante, un pessimisme d’injustice nourri par les inégalités et le sentiment de déclassement qui s’intensifient, le monstre de la globalisation et de la financiarisation de l’économie qui semble mépriser idées, projets, engagements et solidarités de proximité au motif de l’insuffisance de leur envergure et de leurs impacts. On constate un glissement de notre société vers la défiance populaire, le repli identitaire, le tourment rageur des lendemains qui ne chantent plus, les clivages et les désunions cultivés de façon irresponsable sur les réseaux sociaux, voire par certains médias. Ce qu’interroge la vision des communautarismes, c’est la communauté de visions. Quand la représentation est ainsi abaissée, c’est qu’il faut plus que jamais remettre l’ouvrage sur le métier, pour permettre de faire tomber ce qui entrave le débat démocratique, la possibilité même de vivre sa vie avec les autres et le climat de confiance autant que l’apaisement que cela présuppose. À cette fin, des espaces de construction démocratique sont nécessaires, espaces d’autant plus malmenés depuis deux ans de crise sanitaire. Bref, la crise démocratique n’est pas une fatalité si tant est que l’on entende cet appel à réinventer nos manières de travailler, d’écouter et de construire avec les citoyens, de rendre compte. Par ailleurs, force est de constater qu’à cette crise démocratique, d’autres viennent s’ajouter, dessinant des enjeux d’une complexité sans précédent, des vies et des envies pétries d’injonctions paradoxales, de nouvelles politiques publiques à imaginer. La crise de l’âge et la société de la longévité font aujourd’hui cohabiter jusqu’à cinq générations en même temps, naître de nouveaux paradigmes intergénérationnels face au travail, à la solidarité, à l’aidance », aux modalités de prise en charge de nos aînés, à la précarisation des jeunes. La crise climatique nous amène à repenser nos modes de production et de consommation, nos rapports aux biens communs, et de ce fait constitue autant d’opportunités qu’elle suscite des craintes si l’on ne s’attache pas à faire de la transition sociale un corollaire de la transition écologique. La crise de l’emploi et les mutations du travail, enfin. On ne connaît pas aujourd’hui la moitié des emplois qui existeront dans dix ans, la métropolisation des emplois se heurte à un exode plus urbain que rural que la crise sanitaire a considérablement accéléré une douzaine de métropoles françaises concentrent presque 50% des emplois, dont 22% pour la seule aire urbaine de Paris, les besoins sociaux explosent, l’ère numérique, c’est aussi l’exclusion numérique de certains… Face à la multiplicité et la complexité de ces crises, il peut s’avérer difficile d’appréhender les situations de vie qu’elles génèrent, de réconcilier des intérêts divergents, d’apporter des réponses pertinentes quand les politiques publiques sont cloisonnées, centralisées, faites d’habitudes et de certitudes plus que d’écoute et d’innovation. Tout est résumé dans la parole d’un jeune participant à la réunion publique du 2 mars dernier Ce qui me donnerait espoir, c’est qu’on nous écoute. » C’est en proximité que s’exprime encore un intérêt pour la chose publique et l’engagement individuel. Le département doit donc jouer son rôle de collectivité de proximité dans ce qu’il a de plus honorable et de plus prometteur parler à chacun et faire que tout le monde se parle, restaurer l’écoute et la confiance des citoyens, rêver ensemble pour transformer, créer une vision partagée et de la valeur collective pour repenser nos villes et nos villages. Comme l’a dit François Sureau dans son discours à l’Académie française, Personne n’aimerait vivre dans un pays où des institutions généralement défaillantes dans leurs fonctions essentielles, celle de la représentation comme celle de l’action, se revancheraient en [nous] disant quoi penser, comment parler et quand se taire. » Nous avons ainsi porté une attention toute particulière, d’une part, à aller chercher celles et ceux que l’on appelle les invisibles » ainsi que l’expression de la jeunesse et, d’autre part, à construire de l’innovation commune par l’union des forces au sein du triangle magique constitué des élus, des citoyens et des agents territoriaux. Une méthode ambitieuse au service d’un véritable projet de vie pour la Nièvre Certaines des démarches engagées ici et là rassemblent un nombre restreint d’acteurs, souvent les plus engagés dans la vie de la cité, peinant à réellement associer l’ensemble des habitants aux décisions les concernant. Par ailleurs, les citoyens attendent davantage que d’être ponctuellement consultés comme usagers de leur rue, de leur quartier, de leur village sur les enjeux quotidiens. Ils sont prêts et intéressés à réfléchir avec leurs élus aux questions stratégiques qui concernent l’avenir de leur territoire. L’ambition est de réellement construire le projet stratégique et politique avec les citoyens, surtout après des mois de Covid-19 qui avaient amputé les élections des temps de rencontres, d’échanges et de débat démocratique. Nous avons scindé la démarche en plusieurs phases. Les deux premières sont celles de l’écoute puis du dialogue et des propositions. Celles-ci ont été engagées au dernier trimestre 2021 et se sont poursuivies jusqu’au 29 mars 2022. La méthode est ambitieuse car elle s’appuie sur un long travail de terrain en amont des rencontres publiques pour aller chercher la parole de celles et ceux qui ne s’expriment habituellement pas. Ainsi, une équipe a sillonné le département, allant de canton en canton, pris contact avec les réseaux formels et informels, à la rencontre des habitants, des commerçants, des agriculteurs, des jeunes de tous les âges. Elle s’est rendue dans les maisons de retraite, les résidences autonomie, les missions locales, les chantiers d’insertion, les centres sociaux pour rencontrer les bénéficiaires, les associations sportives, culturelles, etc. C’est un immense travail immersif, à travers des échanges ciblés, personnalisés, des relances directes par téléphone pour inviter chaque personne rencontrée à venir témoigner, s’exprimer. Ce travail représente plus de 9000 appels téléphoniques et environ 70 réunions préparatoires pour garantir la présence de celles et ceux qui restent souvent en marge de ce type de démarche. Cela peut paraître beaucoup, mais c’est à cette condition que chaque voix est entendue, que la démocratie participative ne donne pas lieu, de facto, à une hiérarchisation de la valeur de la parole. C’est aussi dans cet objectif que la venue de toutes et tous est rendue possible par l’affrètement de minibus, par exemple. La réussite d’une telle mobilisation tient évidemment au nombre de participants, mais aussi et surtout à la variété du public, garante de la qualité du débat. Les situations de vie comme les difficultés rencontrées ne sont pas les mêmes entre Nevers et des territoires plus ruraux, entre une personne en recherche d’emploi et un télétravailleur installé de manière semi-permanente dans la Nièvre, selon que l’on dispose ou non d’un véhicule, selon l’âge que l’on a, etc. Ce travail effectué, nous organisons une dizaine de réunions publiques sur l’ensemble du département, des territoires urbains aux territoires ruraux, de salles des fêtes en tiers-lieux, de gymnases en abbayes quatre rencontres citoyennes se sont déroulées en février à la Charité-sur-Loire, Imphy, Arleuf et Sermoise, cinq sont organisées en mars à Vauzelles, Corbigny, Marault, Cosne-sur-Loire et Nevers. Une réunion entière est dédiée aux jeunes qui ont rarement la parole, pour qu’eux aussi s’expriment sur leur vision du territoire, sur ses atouts, sur leurs attentes au quotidien et pour l’avenir, sur ce que le territoire peut faire pour eux et nous découvrons aussi ce qu’il y a de plus précieux ce qu’eux veulent faire pour la Nièvre. Ces réunions rassemblent à chaque fois entre 130 et 180 personnes, et ce malgré le froid, les vacances scolaires et la fête de la Saint-Valentin. À l’issue de chaque rencontre se tiennent des ateliers de propositions pour approfondir les enjeux collectivement abordés en première partie de soirée. L’éventail des sujets est large, les débats libres et ouverts, entre autres autour des conditions de vie et d’épanouissement dans le département, l’équilibre des territoires, les modèles et modalités du développement de la Nièvre, l’emploi, la formation, le cadre de vie, la mixité sociale, la vie ensemble, la transition énergétique, agricole… Deux rapporteurs volontaires sont identifiés sur chaque atelier, ils seront mobilisés en avril pour préparer la restitution générale de la démarche à laquelle ils prendront une part active. Nous en sommes convaincus l’herbe n’est pas toujours plus verte ailleurs, elle est verte d’abord là où on l’arrose ensemble. Déjà plusieurs centaines de propositions nous sont parvenues et environ 500 sont attendues d’ici à la fin de la démarche. Elles vont venir alimenter la troisième phase, essentielle pour opérer durablement de vraies transformations. La troisième phase est celle de l’enrichissement que nous mènerons d’avril à mai 2022. Elle s’appuie en outre sur huit réunions supplémentaires qui font l’objet d’échanges avec les agents du département. Il est fondamental qu’eux aussi nous donnent leur ressenti sur leur travail, l’utilité et le sens qu’ils y donnent, les difficultés qu’ils rencontrent, leur vision du territoire et de son développement. Il s’agit de mettre en discussion et de partager avec l’ensemble des services du département et les élus, autour des paroles et éléments recueillis tout au long de la démarche. Élus comme agents du département sommes soumis à une certaine inclinaison humaine à se nourrir souvent du passé, des compétences acquises, de ce que nous connaissons et maîtrisons, plutôt que de faire un pas de côté et construire à l’aune des mutations et des attentes à l’œuvre. Cette phase est donc une étape clé, c’est celle qui permettra de passer des rêves et des idées aux modalités de leur concrétisation. Elle est déterminante car elle donnera collectivement du sens aux transformations. Enfin, la dernière phase sera le temps de la restitution mi-mai 2022 avec l’organisation d’une grande rencontre publique – pas moins de 1200 personnes sont attendues. Il s’agit de passer des enjeux exprimés dans les débats et des propositions émises par les groupes de travail à des orientations et des engagements du Conseil départemental. Ils incarneront notre volonté de s’appuyer sur l’intelligence collective des Nivernaises et des Nivernais pour rassembler et faire avancer la Nièvre. Cela demandera du temps et de l’engagement car nous voyons déjà que l’un des enseignements clés est le sentiment aigu que l’empilement des dispositifs, si importants soient-ils pris isolément les uns des autres, ne remplace pas la construction des projets de vie des citoyens. Nous sentons aussi qu’ils veulent inscrire leurs projets de vie dans celui d’un territoire dont ils sont parties prenantes. Et la suite ? Les Nivernaises et les Nivernais qui se sont exprimés identifient des éléments de blocage au développement du département, mais aussi de fort potentiel pour son avenir. De prime abord, des paradoxes, mais qui traduisent avant tout leurs inquiétudes et leurs espoirs d’un côté, la crainte que la Nièvre ne poursuive son déclin sur certains secteurs clés de l’économie, notamment l’industrie et l’agriculture, évoquant ce déclin comme la cause mécanique du vieillissement, de la précarisation et de l’isolement des habitants, de l’autre, des atouts bien identifiés et sur lesquels capitaliser, tels que l’environnement préservé, la diversité des paysages et des identités, la qualité de vie, la vie culturelle et associative. Les rencontres citoyennes et les propositions qui en sont issues soulignent également un paradoxe autour de l’emploi beaucoup d’entreprises cherchant à recruter n’y parviennent pas, et des jeunes cherchent un emploi sans parvenir à trouver, ni même à réellement connaître l’offre existante dans leur territoire. Ils évoquent de concert la nécessité de construire un éco-système » pour que les jeunes Nivernais et les entreprises se rencontrent plus facilement, des dispositifs de mentorat pour accompagner les jeunes et les aider à s’épanouir et réussir dans la Nièvre. Trois grands chantiers nous attendent D’action d’abord, car les Nivernaises et les Nivernais débordent de propositions ! Au-delà des inquiétudes qu’ils expriment sur les déserts médicaux, la prise en charge des aînés, le manque d’accessibilité du territoire, le besoin de formations post-bac tournées sur les atouts du département ressources naturelles, industrie automobile…, c’est la fierté de leur territoire chevillée au corps qu’ils évoquent, les atouts de la Nièvre et leur envie de voir se développer des lieux pour mieux se connaître et mieux vivre ensemble. Ces rencontres mettent à l’évidence en lumière l’envie d’une cohésion sociale fondée sur la solidarité et l’accomplissement de projets au service et dans le respect de toutes et tous. Parmi les centaines de propositions qui ont déjà été formulées, les citoyens convergent sur de nombreux sujets le souhait de villes et de villages où règnent la convivialité et la solidarité avec la volonté de voir naître des tiers-lieux, des cafés associatifs, la valorisation des quartiers et le besoin de rencontres régulières, faire de nos cités des lieux où les jeunes peuvent concrétiser leurs projets, où la culture retrouve une place centrale dans la construction du lien social ;l’ambition partagée d’un développement urbain avant-gardiste et maîtrisé » en valorisant le patrimoine, en protégeant et créant des espaces verts, en travaillant sur l’alimentation responsable, saine et partagée, en luttant contre l’urbanisation sauvage de certaines zones, en ouvrant des structures comme les gymnases pour démocratiser l’accès au sport, etc. ;la volonté de villes attractives en renforçant les dynamiques commerciales brocantes, vide-greniers, marché gastronomique, apéritifs musicaux, food trucks…, favorisant la réussite des jeunes, en améliorant la qualité des établissements scolaires, en développant les villes familiales, en favorisant l’accès à un logement pour tous… En somme, les idées sont nombreuses, l’envie de faire avec les élus aussi. Ensuite, le deuxième chantier porte sur l’adaptation du projet départemental et d’engagement au long cours ! De grandes orientations ont été dessinées par le Conseil départemental, elles rencontrent pour une part considérable les attentes qui sont en train de s’exprimer. C’est heureux, cela va nourrir le projet départemental, venir le compléter, le faire évoluer, le concrétiser. Le projet politique et stratégique pour la Nièvre doit s’inscrire dans un véritable récit du territoire, résultat du croisement de la vision des habitants, des experts, des services et des élus, donnant un socle commun aux 17 cantons, pour mettre en œuvre la transformation du territoire. Pour cela, nous sommes convaincus de la nécessité d’un engagement durable auprès des citoyens, pour construire les projets avec eux, pour les faire vivre, pour rendre compte aussi. Quand on a goûté à cette parole qui circule librement, sans sectarisme, en dialogue direct, la parole d’habitants de tous âges qui ont laissé parler leur cœur, exposant leurs espoirs, leur confiance en la jeunesse, mais aussi leurs inquiétudes, leurs regrets et leurs envies, non seulement on y prend goût, mais on ne peut pas s’autoriser à décevoir. Nous souhaitons donc poursuivre cette même démarche déclinée sur les grands enjeux que les Nivernaises et les Nivernais ont identifiés. Enfin, le dernier chantier est celui de l’organisation et de la structuration car cette mobilisation et ces volontés qui se manifestent doivent pouvoir s’inscrire dans un cadre collectif permettant leur concrétisation, dans un souci d’articulation avec des initiatives préexistantes et d’élaboration de cadres démocratiques nouveaux, durables. À travers cette démarche, sonne un appel vibrant à une citoyenneté active, fière et solidaire. Pour être durable, l’engagement citoyen doit être conforté par celui des élus et des services et par une capacité d’innover dans la mise au point des décisions à venir. Nous le savons, la démarche Imagine la Nièvre » générera aussi des tensions, mais ce sont des tensions utiles. Elle posera la question de l’évolution des postures de chacun et des modes de travail des agents, des élus, et avec les citoyens. Travailler de manière moins descendante relève d’un profond changement de culture dans le travail. Cela doit être pris en compte et accompagné dans le temps. Autre type de tension à venir la question des moyens. Avec plus de 500 propositions attendues, in fine, il est évident que des choix stratégiques devront être faits. Il ne s’agit pas de sacrifier des pans entiers de notre action, mais de les adapter et de construire les décisions d’allocation budgétaire en s’appuyant, non pas sur des besoins qu’agents et élus préjugent, mais bien sur des besoins que les citoyens auront eux-mêmes formulés, analysés, priorisés.

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Musée d'Art et d'Histoire Romain Rolland à ClamecyLe musée d'Art et d'Histoire Romain Rolland à Clamecy, vaste et moderne, abrite la donation François Mitterand tableaux mais aussi des faïences de Nevers et Clamecy, et l'histoire du flottage des bois Newsletters idées sortie famille tous les week-ends, des idées sorties pour sortir en famille Inscrivez vous maintenant Newsletters Bons Plans Parcs d'attractions, parcs animaliers, aquariums, parcs aquatiques, Bons Plans Hôtels, Bons Plans Vacances, Bons Plans musées et châteaux Inscrivez vous maintenant Newsletters Trafic Routier Recevez chaque jeudi ou veille de jour férié, les prévisions trafic routier en France... Inscrivez vous maintenant Pourun dépannage sur votre ligne électrique, vous pouvez contacter Enedis par téléphone au 09 72 67 50 58. Il s’agit du numéro d’urgence attribué à la Nièvre, et sera donc différent pour un autre département. Si vous avez besoin d’un renseignement quelconque, vous pouvez joindre le service client Enedis Nièvre au 09 69 32 18 51. Aujourd'hui Demain Week-end Tourisme Chargement de la carte Nièvre Nièvre Quoi faire dans le département ? Vous souhaitez visiter à Nièvre mais qu'allez-vous faire exactement sur place ? Quelles spécialités locales faut-il goûter ? Quels monuments visiter ? Comment se loger sur place ? Notre guide touristique de Nièvre va vous aider à élaborer votre séjour sans stress. Guide touristique du département Que faire à Nièvre demain selon la météo ? Nos prévisions météo pour demain vous accompagnent dans toutes vos activités d'extérieur ou d'intérieur. Quel temps fera-t-il demain à Nièvre ? Comment s'habiller ? Faudra-t-il prendre son parapluie, ses gants et son bonnet ou plutôt un short et des sandalettes ? Pourrez-vous faire sécher votre linge dehors et aller jouer au foot ? Faudra-t-il se rabattre sur un musée ou un cinéma ? Nuit0h-8h Matin8h-12h Après-midi12h-18h Soir18h-0h Climat du département Nièvre / Quand partir dans le département Nièvre ? Les statistiques sur le climat ci-dessous vont vous aider à définir la meilleure période de l'année pour aller à Nièvre. Quand partir pour avoir du beau temps à Nièvre ? Quel est le climat dans cette zone de France ? Nous vous donnons les réponses à ces questions sur le type de climat à Nièvre dans cette rubrique. Bon voyage ! Nièvre Statistiques météo annuelles Les courbes de températures minimales, moyennes et maximales annuelles permettent de choisir la meilleure période pour aller dans le département Nièvre. Consultez notre FAQ pour savoir comment interpréter les données sur la pluie Nièvre Liste des villes du département L'index alphabétique des lieux du département Nièvre vous permettra de trouver des villes importantes aussi bien que des villages grâce à un ABCdaire complet des lieux d'habitation du département. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z Retrouvezla liste des évènements pour aujourd'hui sur le département du cher (18) : région de Bourges, Vierzon et St-Amand-Montrond. Le site d'informations sur BOURGES Petite découverte de la Loire à bord du bateau le Limonade, ce samedi, de 15h à 16h30, puis soirée Grands Crus de 18h à 21h. Réservation au Fête de la Loire, à Cosne-sur-Loire Organisée par le Musée de la Loire, circuit guidé permettant de découvrir les métiers du fleuve, à 16h, samedi et dimanche, au départ de la place de la Pêcherie. Différence, à La Fermeté Représentation théâtrale par les Croq'scènes de la pièce Différence, à 20h30, à la salle polyvalente, samedi. Championnat de France Supermotard, à Magny-Cours Samedi et dimanche, le Championnat de France Supermotard prendra place sur la piste du circuit de Magny-Cours, organisé par le Moto Club de Nevers. En vidéo, l'édition 2013 Rassemblement de voitures anciennes et sportives, à Clamecy Dimanche, rassemblement de voitures anciennes et sportives, démonstration de zumba et de joutes nautiques, de 10h à 18h, à la Tambourinette. Recevez par mail notre newsletter loisirs et retrouvez les idées de sorties et d'activités dans votre région. Concerts de Bazbaz et Hope au Café Charbon, à Nevers Soirée chanson et rock, samedi à 20h30, au Café Charbon, avec les groupes Bazbaz, savoureux mélange de soul, groove, chansons française et douces mélodies, et Hope, avec à sa tête le neversois Stéphane Hermlyn. Premier extrait du nouvel album de Bazbaz Obtenirun devis rapidement pour un DPE dans la Nièvre. Il faut savoir que le DPE est un document qui atteste le bon état de la performance énergétique d'une habitation dans la Nièvre. Il permet au futur acheteur d'éviter les mauvaises surprises Ci-dessous vous pouvez explorer quelques-uns des points forts et des lieux d'intérêt dans le département du Nievre de la région Bourgogne. Voir aussi notre Nievre guide de voyage Clamecy La Collégiale Saint-Martin est le monument principal dans le centre historique de Clamecy Voir le guide Corbigny A Corbigny, situé à la frontière du parc régional Morvan, se trouve une abbaye et d'autres monuments culturels Voir le guide La Charité-sur-Loire A La Charité-sur-Loire vous pouvez visiter l'église abbatiale et d'autre bâtiments monastères Voir le guide Nevers L'ancien centre de Nevers contient plusieurs monuments et maisons intéressants datant du 12ème siècle Voir le guide Parc naturel régional du Morvan Le parc naturel régional de Morvan est une région paisible regorgeant de campagne préservée où vous trouverez des petits champs, des haies et des bois Voir le guidePour plus d'informations voir le guide de NievreJours et villes des marchés de Nievretous les marchés du matin, sauf indication contraire Clamecy SamediCorbigny VendrediCosne-Cours-sur-Loire Mercredi & Dimanche & VendrediDecize VendrediFourchambault DimancheLa Machine SamediMontsauche-les-Settons Jeudi toute la journéeNevers Samedi toute la journée Attractions et sites touristiques à visiter en NievreLes sites suivants ont reçu les "classifications touristiques" officielles...Ville d'etapePougues-les-EauxSites du patrimoineAbbatiale Notre-Dame de La Charité-sur-Loire chemins de pèlerinage Voir guide touristique Monuments ReligieusesEglise de Notre-Dame-du-Pré DonzyEglise de Saint Barthélémy CervonPrieuré de Saint Révérien Saint-ReverienSt Aignan de Brinay BrinayJardins remarquableForgeneuveJardin de la ChauxJardin du château de LimantonParc et jardin du château du Chatillon en Bazois W15r.
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