Rafal71TPN, toujours leader, me confie quelques secrets via la messagerie du site : « Je fais un peu de voile mais je suis loin d’ĂȘtre un grand marin.Par contre je suis la course au large depuis des annĂ©es Pour ĂȘtre devant, il faut d’abord beaucoup Ă©tudier la mĂ©tĂ©o pour faire ses choix de route et ensuite ĂȘtre prĂ©sent Ă  chaque fois au rendez-vous des mises Ă  jour du jeu
Vieillissement et pluralitĂ© des parcours de vie1Les donnĂ©es dĂ©mographiques ne doivent pas masquer le caractĂšre remarquablement hĂ©tĂ©rogĂšne du processus de vieillissement. Les tendances et les prĂ©visions doivent ĂȘtre analysĂ©es avec une certaine prudence. En outre, elles expriment des valeurs moyennes, ce qui interdit de les appliquer Ă  un individu donnĂ© car il existe bien, au contraire, une pluralitĂ© des modes de vieillissement en fonction des les trajectoires individuelles plutĂŽt qu’une catĂ©gorisation par tranche d’ñge2La segmentation des populations en groupes d’ñges revĂȘt un intĂ©rĂȘt dĂ©mographique indĂ©niable. Mais n’est-il pas discutable d’avoir, pour des raisons Ă©conomiques et sociales, fixĂ© arbitrairement des seuils d’ñges qui dĂ©terminent d’artificielles catĂ©gories considĂ©rĂ©es comme des ensembles autonomes ? Une telle dĂ©marche a conduit Ă  diffĂ©rencier un troisiĂšme Ăąge les personnes ĂągĂ©es, censĂ© succĂ©der Ă  un deuxiĂšme les adultes et Ă  un premier les jeunes. Ce troisiĂšme Ăąge se distinguerait Ă©galement d’un quatriĂšme les vieux », voire d’un cinquiĂšme les grands vieillards. Il y a lĂ  une vision fragmentaire du cycle de vie particuliĂšrement inadaptĂ©e car elle occulte le concept de continuum de la vie et d’interdĂ©pendance des diffĂ©rentes Ă©tapes, comme si ces pĂ©riodes pouvaient ĂȘtre dissociĂ©es et soustraites d’un projet global de vie, alors qu’il est par ailleurs lĂ©gitime de considĂ©rer que la vieillesse trouve ses premiĂšres fondations dans l’enfance et que le vieillissement se prĂ©pare tout au long de la vie,elle pĂ©rennise les stĂ©rĂ©otypes socioculturels qui ont eu tendance, jusqu’à aujourd’hui, Ă  vĂ©hiculer une image nĂ©gative et infondĂ©e de l’avance en Ăąge associant le processus de vieillissement Ă  la notion de perte ou de dĂ©ficit et considĂ©rant celui-ci comme un phĂ©nomĂšne homogĂšne,elle expose enfin au risque d’un cloisonnement des gĂ©nĂ©rations tandis que l’on assiste Ă  l’émergence de sociĂ©tĂ©s de plus en plus multigĂ©nĂ©rationnelles. Elle n’incite donc pas Ă  la mise en Ɠuvre, pourtant nĂ©cessaire, de politiques d’intĂ©gration des Ăąges en coordonnant les actions entreprises Ă  toutes les Ă©tapes du cycle de d’un continuum de la naissance Ă  la mort, soutenu par un projet de vie personnel, est en effet une des conditions nĂ©cessaires au dĂ©veloppement d’une vĂ©ritable solidaritĂ© gĂ©nĂ©rationnelle et d’une sociĂ©tĂ© pour tous les Ăąges. C’est ainsi que chaque gĂ©nĂ©ration pourra reconnaĂźtre dans l’autre un moment Ă©volutif et fondateur de sa propre vieillissement un processus hĂ©tĂ©rogĂšne ouvrant sur une pluralitĂ© de parcours de vie3Le vieillissement peut se dĂ©finir comme l’action du temps sur les ĂȘtres vivants et comme l’ensemble des processus molĂ©culaires, cellulaires, histologiques, physiologiques et psychologiques qui accompagnent l’avance en Ăąge. Pris dans sa dimension biologique, le vieillissement de chaque individu rĂ©sulte de l’action conjuguĂ©e de facteurs gĂ©nĂ©tiques et environnementaux dont le nombre et le poids respectifs, ainsi que les diffĂ©rents degrĂ©s d’interaction, rendent compte du caractĂšre extraordinairement hĂ©tĂ©rogĂšne. Chacun d’entre nous se caractĂ©rise par sa marque gĂ©nĂ©tique, prĂ©sente pour une grande part dĂšs la naissance. En tĂ©moigne le polymorphisme de certains gĂšnes, c’est-Ă -dire le fait que des gĂšnes codants pour des protĂ©ines puissent exister sous plusieurs formes. À titre d’exemple, 30% de ceux qui codent les enzymes et les protĂ©ines sont polymorphes. Mais cette hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© peut Ă©galement ĂȘtre acquise au cours de la vie par le biais des mutations gĂ©nĂ©tiques observĂ©es dans les cellules somatiques. 4En effet, notre gĂ©nome n’est pas stable. Il est susceptible de modifications dont certaines sont programmĂ©es et d’autres surviennent sous l’influence de notre propre mĂ©tabolisme, par le biais de la production de radicaux libres par exemple. En outre, notre environnement et nos conditions de vie sont en interrelation Ă©troite avec notre gĂ©nome, dont ils influencent tous deux la stabilitĂ©. Cette donnĂ©e offre un argument pour intervenir suffisamment tĂŽt sur de tels facteurs modifiables, indissociables de nos habitudes et de nos conditions de vie. Citons par exemple la part jouĂ©e par nos comportements alimentaires, la consommation de tabac et d’alcool, l’exposition aux rayons solaires, l’inactivitĂ© physique
 ou encore le rĂŽle des agents polluants. 5L’ñge d’apparition des premiĂšres consĂ©quences de tel ou tel facteur environnemental est tributaire de la force avec laquelle ce dernier s’applique, c’est-Ă -dire de sa dimension quantitative. Mais le facteur temps » est essentiel pour comprendre la variabilitĂ© d’apparition de telles consĂ©quences. Ainsi, les effets d’un surpoids sur l’articulation du genou premiers stigmates d’arthrose du genou vont dĂ©pendre de l’intensitĂ© de la pression qui s’exerce sur cette articulation le poids de la pression mais Ă©galement de la durĂ©e au cours de laquelle s’exerce cette pression le temps de la pression ou la pression du temps
. Les consĂ©quences d’une exposition aux rayons solaires sur la peau rĂ©sulteront du produit de la quantitĂ© reçue par unitĂ© de temps multipliĂ©e par la durĂ©e cumulĂ©e de l’exposition. On conçoit dĂšs lors que la prĂ©vention de telles consĂ©quences implique de limiter l’intensitĂ© du facteur causal ou de rĂ©duire sa durĂ©e d’action. L’interaction gĂšne-environnement ajoute un Ă©lĂ©ment de variance au seuil d’apparition des premiers stigmates consĂ©quentiels. Ainsi, Ă  degrĂ© d’exposition identique au surpoids, l’ñge de survenue des premiĂšres manifestations d’arthrose sera anticipĂ© chez l’individu issu d’une famille Ă  risque d’une telle affection, de mĂȘme qu’à degrĂ© d’exposition identique aux rayonnements ultraviolets, les premiers stigmates de vieillissement cutanĂ© apparaĂźtront plus prĂ©cocement chez l’individu caractĂ©risĂ© par un phototype clair – trait gĂ©nĂ©tique intervenant comme facteur de susceptibilitĂ© accrue aux ultraviolets. Il faut donc admettre une certaine inĂ©galitĂ© des capacitĂ©s de rĂ©ponse ou de protection selon les individus. Cela met en lumiĂšre la nĂ©cessitĂ© de privilĂ©gier une stratĂ©gie visant Ă  rĂ©partir le poids global de tel ou tel facteur sur la durĂ©e de vie entiĂšre, plutĂŽt que de laisser se concentrer ses effets sur une courte pĂ©riode. La gestion du capital-risque peut donc s’inspirer du comportement de la cigale ou de celui, plus responsable, de la fourmi. 6Finalement, les effets additionnels des nombreux facteurs de l’environnement et surtout la durĂ©e sur laquelle ils exercent leurs mĂ©faits » rendent compte d’un trĂšs grand nombre de combinaisons dĂ©lĂ©tĂšres et mettent en perspective autant de trajectoires individuelles environnement et expĂ©riences7ExceptĂ© dans certaines maladies fortement associĂ©es Ă  l’ñge, Ă  l’image de l’ostĂ©oporose, on connaĂźt mal la part jouĂ©e respectivement par les facteurs gĂ©nĂ©tiques et par l’hĂ©ritabilitĂ© dans le dĂ©terminisme des diffĂ©rents modes de vieillissement. L’hĂ©ritabilitĂ©, c’est-Ă -dire les habitudes transmises par le comportement de nos parents, dicte une part sans doute non nĂ©gligeable de nos propres comportements ultĂ©rieurs modes alimentaires ou propension aux activitĂ©s physiques
. On ne peut malgrĂ© tout exclure le fait que notre gĂ©nome engage lui-mĂȘme, au moins partiellement, nos habitudes de vie. Les conditions socio-Ă©conomiques affectĂ©es Ă  chacun d’entre nous, l’éducation parentale, l’environnement professionnel, les expĂ©riences vĂ©cues tout au long d’une vie reprĂ©sentent autant de facteurs encore susceptibles d’expliquer des vieillissements diffĂ©rentiels et la variabilitĂ© des capacitĂ©s Ă  faire face Ă  la succession de crises et de pertes qui jalonnent l’existence capacitĂ© dite de rĂ©silience ». 8Mais le vieillissement ne saurait se rĂ©sumer Ă  un modĂšle biologique. Il convient de tenir compte aussi des facteurs psychologiques, des influences sociales et culturelles pour expliquer l’importante variabilitĂ© des vieillissements. Ainsi, deux crises majeures du dĂ©veloppement sont susceptibles de ponctuer l’avance en Ăąge la crise du milieu de vie, frĂ©quemment dĂ©crite comme un tournant entre l’état de jeune adulte et celui de la maturitĂ©, qui s’accompagne d’une certaine remise en question et de changements importants dans la vie de l’individu. Il est admis qu’elle puisse survenir et se dĂ©rouler sur une large pĂ©riode, de la trentaine Ă  la cinquantaine. Les interprĂ©tations de cette crise sont plurielles et on peut la considĂ©rer comme un processus plus ou moins nĂ©cessaire et recherchĂ©. Cette crise marquerait un changement de perspective, l’ĂȘtre humain se rĂ©fĂ©rant Ă  partir de ce moment au nombre d’annĂ©es lui restant Ă  vivre et non plus au nombre d’annĂ©es vĂ©cues ;la crise de la pleine maturitĂ© autour de soixante ou soixante-cinq ans, l’individu est confrontĂ© Ă  une sĂ©rie de changements qui concourent Ă  le placer face Ă  une somme de pertes susceptibles de le prĂ©cipiter dans un vieillissement accĂ©lĂ©rĂ©, s’il n’adopte pas ou s’il ne possĂšde pas les moyens d’élaborer les stratĂ©gies adĂ©quates. De nombreux Ă©vĂ©nements exposent au risque de la crise, tels l’abandon du rĂŽle de parent, la perte des responsabilitĂ©s professionnelles ou d’autres fonctions sociales, associatives, syndicales ou politiques, la disparition du rĂŽle conjugal associĂ©e au veuvage, plus frĂ©quent chez les femmes, la chute parfois significative des ressources financiĂšres imposant des restrictions et modifications des habitudes de vie. Tout va alors dĂ©pendre pour l’individu de ses capacitĂ©s Ă  faire face Ă  la perte en trop », dĂ©nommĂ©e ainsi par Jack Messy dans La personne ĂągĂ©e n’existe pas [1], un ouvrage au titre peut-ĂȘtre provocateur mais nĂ©anmoins pertinent. Pour Messy, le danger se prĂ©senterait lorsque l’individu n’a plus les moyens d’élaborer psychologiquement cette perte en trop. La vieillesse ne serait pas inĂ©luctable au terme de la vie » tant que l’individu disposerait des moyens d’élaborer ses Ă  faire face et rĂ©serves fonctionnelles9Si le processus de vieillissement s’accompagne de façon inĂ©luctable de modifications structurelles macroscopiques et microscopiques gĂ©nĂ©tiquement programmĂ©es, il est capital de privilĂ©gier une approche fonctionnelle pour distinguer les diffĂ©rentes modalitĂ©s de vieillissement. 10Il est Ă©tabli que, dans l’accomplissement d’actes de la vie quotidienne, nous ne mobilisons qu’environ 30% de nos capacitĂ©s fonctionnelles et que par consĂ©quent nous bĂ©nĂ©ficions d’une certaine marge de sĂ©curitĂ© Ă©valuĂ©e Ă  environ 70% des capacitĂ©s maximales, considĂ©rĂ©e comme une rĂ©serve fonctionnelle. Cette derniĂšre constitue les ressources dont l’individu dispose pour affronter telle ou telle agression mĂ©dicale et l’on conçoit qu’une baisse de ce niveau de rĂ©serve puisse fragiliser la personne. Le potentiel de rĂ©serve conditionne donc les capacitĂ©s de rĂ©cupĂ©ration ou de restauration fonctionnelle de l’individu. Ses rĂ©ponses Ă  tel ou tel Ă©vĂ©nement de vie sont finalement conditionnĂ©es par des facteurs gĂ©nĂ©tiques, par ses capacitĂ©s Ă  faire face » et par ses rĂ©serves modalitĂ©s de vieillissement trĂšs diffĂ©rentes11Le vieillissement, apprĂ©hendĂ© Ă  l’échelon des populations, se caractĂ©rise par une rĂ©duction des capacitĂ©s fonctionnelles et par l’augmentation d’incidence des maladies liĂ©es Ă  l’ñge. La probabilitĂ© d’ĂȘtre victime de ces maladies apparaĂźt donc plus Ă©levĂ©e Ă  un Ăąge donnĂ©, mais il ne s’agit que d’une possibilitĂ© plus forte et non d’une fatalitĂ©. 12En revanche, Ă  l’échelon individuel, et bien qu’il faille se garder d’une approche trop schĂ©matique, trois modalitĂ©s Ă©volutives de vieillissement, sous-tendant diffĂ©rentes trajectoires de vie, sont communĂ©ment admises [2] le vieillissement rĂ©ussi, Ă  haut niveau de fonction, ou robuste, se caractĂ©risant par le maintien des capacitĂ©s fonctionnelles ou leur atteinte trĂšs modĂ©rĂ©e ;le vieillissement usuel ou habituel, qui s’en distingue par la rĂ©duction des capacitĂ©s ou de certaines d’entre elles, sans que l’on puisse attribuer cet amoindrissement des fonctions Ă  une maladie de l’organe concernĂ© ;le vieillissement avec morbiditĂ©s, dont nous avons dit prĂ©cĂ©demment qu’il Ă©tait trop souvent et Ă  tort considĂ©rĂ© comme la seule modalitĂ© de vieillissement. Ces morbiditĂ©s, plus souvent chroniques, et dont l’ñge ne reprĂ©sente qu’un facteur de risque, vont plus particuliĂšrement concerner la sphĂšre affective dĂ©pression, cognitive dĂ©mence, locomotrice, sensorielle, cardio-vasculaire. Elles ont pour point commun d’ĂȘtre frĂ©quemment associĂ©es Ă  une dĂ©nutrition et d’exposer Ă  un risque majorĂ© de maladies aiguĂ«s, en particulier infectieuses ou traumatiques. Elles doivent de ce fait ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme des dĂ©ficiences, Ă  l’origine d’incapacitĂ©s fonctionnelles parfois majeures et de handicaps authentiques. Le terme de handicap » est dĂšs lors plus adaptĂ© pour caractĂ©riser ces Ă©tats que celui de dĂ©pendance ».L’amoindrissement des capacitĂ©s fonctionnelles caractĂ©risant les deux autres types de trajectoire vieillissement rĂ©ussi ou usuel peut rĂ©sulter des habitudes de vie ou de l’effet des maladies. Plusieurs Ă©tudes dĂ©montrent bien l’importance et l’influence nĂ©gative de certains comportements tout au long de la vie sur le risque de survenue d’incapacitĂ©s. D’autres Ă©tudes rĂ©vĂšlent que la principale cause d’incapacitĂ© avant l’ñge de quatre-vingt-cinq ans provient d’affections chroniques du systĂšme nerveux, de l’appareil locomoteur ou des organes des sens. Finalement, l’ñge en tant que tel, c’est-Ă -dire si l’on exclut le rĂŽle des habitudes de vie et des maladies incapacitantes, n’apparaĂźt plus que comme un facteur de fragilitĂ©, d’exposition accrue au vieillissement Ă  haut niveau de fonction un paradigme et un objectif Ă  atteindre13Le principe selon lequel on vit de plus en plus vieux et en bonne santĂ© ou qu’il faut privilĂ©gier le gain en annĂ©es de vie en bonne santĂ© s’est maintenant imposĂ©. Pourtant, de nombreux efforts doivent encore ĂȘtre consentis pour convaincre chacun du bien-fondĂ© des dĂ©marches de prĂ©vention, afin que le plus grand nombre puisse bĂ©nĂ©ficier d’un vieillissement en santĂ©. L’inertie et les rĂ©ticences rencontrĂ©es trouvent sans doute leur origine dans les difficultĂ©s Ă  sensibiliser les plus jeunes ou les adultes Ă  un processus pourtant continu, qu’ils considĂ©reront comme leur propre vieillissement Ă  l’aube de leur entrĂ©e dans l’incapacitĂ© ou la dĂ©pendance. D’autres apprĂ©henderont ce phĂ©nomĂšne dĂšs l’apparition des premiers stigmates leur dĂ©voilant un vieillissement devenu apparent au yeux des autres
 L’inertie souvent constatĂ©e dans l’anticipation du grand Ăąge rĂ©sulte surtout de stĂ©rĂ©otypes socioculturels inadaptĂ©s, Ă  partir desquels ont Ă©tĂ© construites nos reprĂ©sentations du vieillissement. 14L’intĂ©rĂȘt du concept de vieillissement Ă  haut niveau de fonction » consiste notamment Ă  placer ce dernier comme le rĂ©fĂ©rentiel d’un vieillissement normal » Ă  l’échelon d’une population. Il convient nĂ©anmoins de considĂ©rer dans ce modĂšle que l’individu est son propre tĂ©moin, sa propre norme par rapport au maintien dans le temps de ses compĂ©tences et de ses aptitudes. Et donc que toute dĂ©viation, toute modification ou changement par rapport Ă  cette norme a valeur d’alerte, de signal, face Ă  l’émergence d’une dĂ©ficience ou incapacitĂ© encore invisible. 15La qualitĂ© de vie implique pour l’individu la capacitĂ© d’accomplir certains actes simples ou Ă©laborĂ©s qui nĂ©cessitent le recrutement et la coordination de plusieurs fonctions. L’approche fonctionnelle est donc pertinente pour distinguer les diffĂ©rentes modalitĂ©s d’avance en Ăąge. Elle intĂšgre surtout la notion de rĂ©versibilitĂ© ou de plasticitĂ©, rendant compte de la possibilitĂ© de changer de trajectoire sous l’effet d’actions adaptĂ©es. Il est Ă©galement admis, depuis que certaines Ă©tudes ont suivi des cohortes d’individus, que la plupart des grandes fonctions vitales cardiaque, rĂ©nale, etc. voient leur efficience peu altĂ©rĂ©e par l’ñge dans les conditions normales, Ă  l’exclusion bien sĂ»r des victimes d’agressions ou de maladies susceptibles de modifier le fonctionnement de l’organe. Ce constat ressort d’enquĂȘtes rĂ©alisĂ©es Ă  partir des annĂ©es 1990, qui ont Ă©valuĂ© l’évolution des principales aptitudes fonctionnelles de groupes d’individus ĂągĂ©s de soixante-cinq ans ou plus l’ñge moyen Ă©tait de soixante-quinze ans, considĂ©rĂ©s en vieillissement normal » au moment de leur mise en observation. Les diffĂ©rentes Ă©valuations rĂ©alisĂ©es sur des pĂ©riodes plus ou moins longues ont permis d’identifier un profil de non-modification des capacitĂ©s fonctionnelles » dans des proportions variant de plus de 10 Ă  plus de 30% des individus en fonction des durĂ©es de suivi. À titre d’exemple, une de ces Ă©tudes Mac Arthur a suivi plus de mille sujets ĂągĂ©s de soixante-dix Ă  soixante-dix-neuf ans et a rĂ©vĂ©lĂ© qu’environ un tiers d’entre eux maintenaient leurs capacitĂ©s physiques et cognitives. Une autre Ă©tude Alemeda a suivi pendant six ans prĂšs de cinq cents sujets ĂągĂ©s de soixante-cinq Ă  quatre-vingt-quinze ans. Elle a montrĂ© qu’à l’issue de cette pĂ©riode, 26% d’entre eux maintenaient leurs capacitĂ©s, ce qui leur permettait d’effectuer, de façon indĂ©pendante, treize activitĂ©s de la vie quotidienne et cinq activitĂ©s physiques courantes. 16Certains facteurs auxquels le vieillissement Ă  haut niveau de fonction est associĂ© orientent vers des actions de prĂ©vention potentielles. Ainsi, les individus qui bĂ©nĂ©ficient de ce statut affichent une pratique plus frĂ©quente d’une activitĂ© physique telle que la marche. Ils se caractĂ©risent par un investissement personnel dans des structures bĂ©nĂ©voles, par de plus riches relations avec leur environnement, des liens Ă©troits avec des enfants et par un support social plus dĂ©veloppĂ©. Ils se distinguent enfin par un nombre infĂ©rieur de facteurs de risque de maladies cardiovasculaires, par un meilleur Ă©quilibre diĂ©tĂ©tique, une moindre consommation d’alcool et de tabac et une moindre propension Ă  recourir aux services de santĂ©. 17D’autres facteurs associĂ©s Ă  cette modalitĂ© de vieillissement sont liĂ©s au statut social et Ă©conomique plus haut niveau d’études, niveau socioculturel supĂ©rieur Ă  la moyenne, revenus plus Ă©levĂ©s et sont donc plus difficilement corrigeables. Certains facteurs sont plus dĂ©licats Ă  interprĂ©ter, car ils peuvent aussi bien ĂȘtre prĂ©dictifs de cette modalitĂ© de vieillissement qu’en rĂ©sulter. Il en est ainsi du maintien des capacitĂ©s d’attention et de mĂ©moire, de marche et d’équilibre, de la moindre frĂ©quence d’affects dĂ©pressifs, d’une meilleure satisfaction de vie et d’une meilleure productivitĂ©. 18Le concept de vieillissement rĂ©ussi ne peut cependant pas ĂȘtre abordĂ© en se limitant Ă  ces seuls aspects fonctionnels et il convient de l’intĂ©grer Ă  celui, plus large, de qualitĂ© de vie. Cette derniĂšre implique Ă  la fois la perception que l’individu a de sa santĂ©, mais aussi sa satisfaction Ă  l’égard des liens affectifs entretenus avec son entourage familial, amical et vis-Ă -vis de son rĂŽle social. Le maintien des capacitĂ©s fonctionnelles est donc sans nul doute une condition nĂ©cessaire mais non suffisante Ă  l’atteinte des autres dimensions de la qualitĂ© de vie. Par consĂ©quent, toute action de prĂ©vention visant Ă  maintenir un niveau suffisant de capacitĂ©s fonctionnelles doit ĂȘtre associĂ©e ou, mieux, intĂ©grĂ©e au dĂ©veloppement de relations familiales ou amicales [3]. Elle doit en outre ĂȘtre reliĂ©e Ă  l’objectif de maintenir ou redonner un rĂŽle social et participatif Ă  la personne vieillissement usuel sous-utilisation », dĂ©conditionnements et dĂ©saffĂ©rentation19L’application de certaines actions est de nature Ă  amĂ©liorer le statut fonctionnel. Il est donc concevable, Ă  condition d’interventions prĂ©coces, et dans certaines limites, qu’une personne Ă©volue d’un mode de vieillissement usuel Ă  un autre, Ă  haut niveau de fonction. Cette rĂ©versibilitĂ© rend compte d’une certaine adaptabilitĂ© de l’organisme aux programmes de stimulations physiques ou cognitives. Inversement, la rĂ©versibilitĂ© alimente l’hypothĂšse selon laquelle le vieillissement usuel rĂ©sulterait, du moins en partie, d’un dĂ©conditionnement ou encore d’une sous ou d’une non-utilisation de la fonction. 20Selon l’adage la fonction crĂ©e l’organe », toute situation de moindre sollicitation ou de moindre stimulation d’une fonction accĂ©lĂ©rerait le vieillissement et la perte fonctionnelle de l’organe concernĂ©. Chez certaines personnes ĂągĂ©es, un relatif appauvrissement relationnel peut accompagner l’interruption des activitĂ©s professionnelles. Il en va de mĂȘme des changements de statut qui peuvent soustraire l’individu Ă  un environnement habituellement riche en stimulations. Tout cela reprĂ©sente autant de pĂ©riodes Ă  risque de dĂ©conditionnement physique, psychique et cognitif. Le rĂŽle d’interface reliant l’individu Ă  son environnement, dĂ©volu aux composantes sensorielles, apparaĂźt Ă©galement capital afin de rendre opĂ©rantes de telles stimulations. On conçoit dĂšs lors aisĂ©ment les effets dĂ©lĂ©tĂšres de dĂ©ficiences sensorielles, auditives ou visuelles, Ă  l’origine possible d’une suppression des affĂ©rences sensorielles. Surtout, la mise en Ɠuvre de stratĂ©gies de substitution visant Ă  rehausser et maintenir le niveau de stimulation, vĂ©ritables reconditionnements physique et psychique », s’avĂšre indispensable afin de prĂ©venir l’aggravation des incapacitĂ©s fonctionnelles et le risque de dĂ©socialisation. De telles stratĂ©gies impliquent la participation active de l’individu Ă  leur Ă©laboration dans une dĂ©marche anticipĂ©e intĂ©grant ses expĂ©riences et en compte la fragilitĂ©21Le vieillissement rĂ©ussi ne protĂšge cependant pas de la fragilitĂ© qui peut ĂȘtre trĂšs schĂ©matiquement dĂ©finie comme une dĂ©sadaptation des systĂšmes homĂ©ostasiques. Elle aboutit Ă  un dĂ©ficit progressif des fonctions physiologiques et cellulaires, tout en limitant les capacitĂ©s relationnelles et sociales de la personne ĂągĂ©e. 22MĂ©dicalement, le concept de fragilitĂ© demeure encore assez mal dĂ©fini. Mais il prĂ©suppose finalement que l’individu est capable de rĂ©pondre de maniĂšre adaptĂ©e Ă  un stress, c’est-Ă -dire en restaurant, dans des dĂ©lais normaux, sa rĂ©serve fonctionnelle au niveau antĂ©rieur. On conçoit dĂšs lors que cet Ă©quilibre dĂ©pendra Ă  la fois des ressources du sujet et de l’intensitĂ© de l’agression dont il est l’objet, et l’on comprend mieux l’importance du maintien de ces ressources Ă  leur niveau le plus haut. Si, comme nous l’avons dĂ©jĂ  Ă©voquĂ©, les conditions, les habitudes de vie et certaines affections ou dĂ©ficiences ont un impact sur ce niveau fonctionnel et exposent donc Ă  cette vulnĂ©rabilitĂ©, il est raisonnable d’admettre que l’ñge intervient en tant que tel comme facteur de fragilisation Ă  partir de quatre-vingt-cinq ans. 23Un certain nombre d’arguments fondamentaux dĂ©montrent ainsi que l’avance en Ăąge s’accompagne d’une dĂ©sadaptation aux situations de stress. En outre, de nombreuses expĂ©riences sur les animaux montrent qu’en comparaison Ă  des sujets jeunes, ceux qui sont ĂągĂ©s et soumis Ă  un Ă©vĂ©nement stressant prĂ©sentent une moindre capacitĂ© Ă  rĂ©guler leur stress. En cas de rĂ©pĂ©tition de ces Ă©preuves, les effets dĂ©lĂ©tĂšres des hormones du stress cortisol s’exercent sur l’organisme, en particulier sur les fonctions immunitaires, musculaires, cognitives et sur le capital osseux. L’entrĂ©e dans la fragilisation par le biais de tels Ă©vĂ©nements n’épargne donc pas la personne trĂšs ĂągĂ©e jusque-lĂ  indemne de dĂ©ficiences graves. Par ailleurs, le vieillissement altĂšre les capacitĂ©s des structures et des fonctions Ă  s’adapter Ă  la demande Ă  des fins d’économie Ă©nergĂ©tique ou d’optimisation du rapport coĂ»t/bĂ©nĂ©fice, ainsi que les capacitĂ©s d’adaptation des systĂšmes enzymatiques aux besoins Ă©nergĂ©tiques. 24L’apparition de la fragilitĂ©, et son Ă©volution, sont trĂšs variables selon les individus. En l’absence d’une prise en charge prĂ©ventive spĂ©cifique, elle conduit Ă  la perte d’autonomie et/ou au renforcement de situations morbides complexes et de polypathologies. En effet, nous savons dĂ©sormais que la prise en charge prĂ©coce des situations de fragilitĂ© rĂ©duit le risque de perte d’autonomie, le nombre d’hospitalisations, la consommation de mĂ©dicaments, etc., et au bout de compte limite les coĂ»ts de santĂ©. En ce sens, le concept de fragilitĂ© justifie pleinement les actions de clefs d’un vieillissement individuel rĂ©ussi25L’ensemble des concepts dĂ©veloppĂ©s ci-dessus sous-tendent le principe selon lequel il est possible de retarder la perte des rĂ©serves fonctionnelles et l’entrĂ©e dans la fragilitĂ©. 26Deux stratĂ©gies peuvent ĂȘtre entrevues selon que l’on considĂšre le rĂŽle respectif des facteurs gĂ©nĂ©tiques et de l’environnement sur les trajectoires de vie. Si l’impact des premiers est prĂ©pondĂ©rant, on conçoit aisĂ©ment qu’ils constituent une limite Ă  l’augmentation de la longĂ©vitĂ©. En revanche, les actions de prĂ©vention orientĂ©es sur des facteurs de l’environnement possiblement modifiables s’avĂšrent particuliĂšrement intĂ©ressantes et doivent ĂȘtre dĂ©veloppĂ©es pour promouvoir un vieillissement en bonne santĂ©. 27L’ensemble de ces actions aura un impact d’autant plus Ă©levĂ© qu’elles seront prĂ©coces. À dĂ©faut d’ĂȘtre initiĂ©es dans les premiĂšres Ă©tapes de la vie, ces actions doivent ĂȘtre mises en Ɠuvre dĂšs que la personne atteint cinquante ans. Elles doivent idĂ©alement conjuguer la prĂ©vention des maladies cardiovasculaires et des cancers, premiĂšres causes de mortalitĂ© primaire, par le contrĂŽle de leurs facteurs de risque ;la prĂ©vention du dĂ©conditionnement physique et cognitif par la pratique maintenue rĂ©guliĂšre d’une activitĂ© physique et intellectuelle ;la prĂ©vention des dĂ©ficiences sensorielles, auditives et visuelles ;une alimentation doivent Ă©galement s’appuyer sur l’ensemble des stratĂ©gies permettant de faire face aux nombreuses pertes potentielles, affectives, relationnelles, sociales et professionnelles. La prĂ©vention ou prise en charge de cette vulnĂ©rabilitĂ© peut recourir aux stratĂ©gies dites de coping » ou d’ ajustement ». Il convient en particulier de maintenir la fonction de dĂ©sir, la motivation, l’action. 28Ainsi, pour les sociĂ©tĂ©s confrontĂ©es au vieillissement dĂ©mographique, un des dĂ©fis Ă  relever est sans doute celui de l’égalitĂ© d’accĂšs au vieillissement rĂ©ussi. Un tel objectif implique de rĂ©viser les reprĂ©sentations et la place de la personne ĂągĂ©e et d’intĂ©grer dans les politiques mises en Ɠuvre la notion de sociĂ©tĂ© pour tous les Ăąges ». Pour cela, un certain nombre de mesures doivent ĂȘtre envisagĂ©es. Il est ainsi impĂ©ratif de mieux reconnaĂźtre la contribution et le rĂŽle des personnes ĂągĂ©es dans la sociĂ©tĂ© et de rĂ©unir les conditions nĂ©cessaires afin qu’elles puissent s’accomplir pleinement, en respectant leurs droits et leur dignitĂ©. Il est Ă©galement nĂ©cessaire d’assurer un dĂ©veloppement durable en s’appuyant sur les concepts de vieillissement productif et de solidaritĂ© entre les gĂ©nĂ©rations. Enfin, de maniĂšre plus globale, il convient de promouvoir la santĂ© tout au long de la vie. Notes [1] Messy J., La personne ĂągĂ©e n’existe pas, Payot, Paris, 1992. [2] Rowe et Khan, 1987. [3] Fratiglioni, 2000.
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Voile Voile. Parcours, bateaux, skippers. Ce qu’il faut savoir de la FinistĂšre Atlantique. La FinistĂšre Atlantique va partir de Concarneau vendredi 1er juillet 2022. Le dĂ©part est prĂ©vu

Beaucoup de gens en rĂȘvent, traverser l’Atlantique en voilier pour vivre une expĂ©rience inoubliable au milieu de la mer. On peut alors que vous souhaiter bon voyage et vous aider Ă  prĂ©parer votre voyage. Quand ? À quel budget ? Sur quel trajet ? Comment et avec qui ? Cet article vous prĂ©sente toutes les informations nĂ©cessaires avant de faire la traversĂ©e de l’Atlantique en voilier ? Sommaire1 Pourquoi faire la traversĂ©e de l’Atlantique en voilier ?2 Quand faire la traversĂ©e atlantique en voilier ?3 Combien dure une traversĂ©e atlantique en voilier ?4 Faut-il partir seul ou avec un skipper ?5 Quel itinĂ©raire choisir pour votre traversĂ©e atlantique ?6 Comment prĂ©parer votre traversĂ©e atlantique ?7 Le catamaran, une alternative au voilier Pourquoi faire la traversĂ©e de l’Atlantique en voilier ? À ceux qui n’ont pas encore pensĂ© Ă  traverser l’Atlantique, voici les bonnes raisons de le faire. D’abord, les croisiĂšres en voilier vous permettent de voyager pendant des jours Ă  des mois dans l’ocĂ©an. Vous allez entre autres voir des couchers et levĂ©s de soleil splendides, rencontrer les dauphins, faire de la pĂȘche et explorer l’ocĂ©an sous ses diffĂ©rents Ă©tats sans vous mettre au danger Ă©videmment. Durant une traversĂ©e atlantique en voilier, vous aurez la chance de dĂ©couvrir diffĂ©rentes zones Ăźles et villes cĂŽtiĂšres grĂące aux escalades. Le nombre de celles-ci diffĂšre selon la croisiĂšre et l’itinĂ©raire choisi. La traversĂ©e atlantique est gĂ©nĂ©ralement effectuĂ©e entre l’Europe continentale et les Antilles dans le sens Aller ou Retour. Vous allez ĂȘtre au milieu de la mer pendant plusieurs jours sans voir les cĂŽtes. Il est donc important de bien choisir la pĂ©riode de l’annĂ©e durant laquelle vous allez effectuer la traversĂ©e. Ceci pour Ă©viter les mauvais temps ou encore pire les cyclones, et pour profiter pleinement de votre expĂ©rience. Si vous allez partir de l’Europe aux Antilles, souvent les CaraĂŻbes, il vaut mieux organiser votre voyage entre octobre et janvier pour profiter pleinement de la saison des alizĂ©s. Pour le mĂȘme trajet, Ă©vitez aussi de faire la traversĂ©e avant novembre au risque de coĂŻncider avec un cyclone. Si vous allez partir des Antilles vers l’Europe, il est recommandĂ© de ne pas faire la traversĂ©e aprĂšs dĂ©but juin, car c’est le dĂ©but de la saison des cyclones. Vous pouvez d’ailleurs choisir la mĂȘme pĂ©riode que pour le trajet Europe/Antilles. Combien dure une traversĂ©e atlantique en voilier ? La durĂ©e d’une traversĂ©e atlantique en voilier dĂ©pend de plusieurs facteurs. Il faut en particulier prendre en compte les conditions mĂ©tĂ©orologiques et la force du vent. La durĂ©e d’une croisiĂšre en voilier dĂ©pend aussi de l’équipage du bateau. Si vous choisissez de partir avec des Ă©quipiers qui, comme vous, ne sont pas des professionnels de la voile, il faut compter 2 Ă  3 mois pour une traversĂ©e atlantique entre l’Europe continentale et les CaraĂŻbes. Si par contre vous allez partir en croisiĂšre avec un skipper un professionnel des croisiĂšres en voilier, la durĂ©e est plus courte d’un mois environ ou mĂȘme moins. Vous trouverez sur les sites qui proposent des traversĂ©es atlantiques en voilier des croisiĂšres de 15 jours, une semaine ou mĂȘme 4 jours. Sachez cependant que les escalades sont moins frĂ©quentes dans les traversĂ©es avec skipper, mĂȘme si ce n’est pas toujours le cas. Faut-il partir seul ou avec un skipper ? Partir seul ne veut pas dire s’aventurier seul sur un bateau Ă  la dĂ©couverte de l’ocĂ©an. C’est dangereux si vous n’avez aucune connaissance dans la manipulation d’un voilier. Et d’ailleurs, mĂȘme les professionnels appelĂ©s skippers ont besoin d’au moins une autre personne pour les aider Ă  bord. Faire la traversĂ©e soi-mĂȘme Beaucoup de gens choisissent de faire la traversĂ©e atlantique en voilier avec d’autres personnes qui n’ont pas beaucoup d’expĂ©rience ou du moins ne sont pas des professionnels. Il s’agit des bourses aux Ă©quipiers, c’est-Ă -dire que quelqu’un qui possĂšde un bateau propose des places Ă  bord souvent 2 Ă  4 pour l’accompagner dans sa croisiĂšre. Cette solution prĂ©sente en premier l’avantage du prix relativement rĂ©duit. On ne paye que la caisse de bord Ă  laquelle contribuent tous les Ă©quipiers. Il n’est donc pas rare de trouver les croisiĂšres Ă  moins de 1000 euros et mĂȘme aux environs de 500 euros. L’autre avantage est l’expĂ©rience humaine qu’offre la bourse aux Ă©quipiers. Vous passez des jours ou des mois avec des Ă©trangers, vous Ă©changez, vous dĂ©couvrez des choses ensemble, vous n’ĂȘtes pas toujours d’accord, mais vous trouvez un juste milieu et vous continuez jusqu’à la fin. Les sites de bourses aux Ă©quipiers sont nombreux, mais la demande est de plus en plus Ă©levĂ©e. Partir avec un skipper La deuxiĂšme solution consiste Ă  faire la traversĂ©e atlantique avec un skipper qui propose des croisiĂšres sur son bateau ou qui appartient Ă  une agence dĂ©diĂ©e. La solution est sans doute coĂ»teuse puisqu’il faut compter entre 1500 et 3000 euros ou plus pour une durĂ©e de 30 jours environ. Le prix varie en effet selon le type de bateau, l’itinĂ©raire, le nombre et la durĂ©e des escales et les options de confort couchette, cabine, voilier entier, flottille. Mais la traversĂ©e avec un skipper prĂ©sente aussi des avantages Ă  commencer par le niveau de sĂ©curitĂ©. Les skippers sont des professionnels de la voile qui sont expĂ©rimentĂ©s dans l’organisation des croisiĂšres en Atlantique et formĂ©s aux soins d’urgence en mer. Ils maĂźtrisent les Ă©quipements du bateau et ont la capacitĂ© de gĂ©rer une Ă©quipe, Ă©viter les conflits, etc. De plus, ils ont la compĂ©tence nĂ©cessaire pour vous apprendre Ă  naviguer. Faire une traversĂ©e atlantique en voilier avec un skipper est donc la meilleure solution si c’est la premiĂšre fois pour vous, si vous voulez apprendre la voile ou si vous voulez prendre un peu le risque et vivre une aventure aux sensations fortes ! Quel itinĂ©raire choisir pour votre traversĂ©e atlantique ? Le choix de l’itinĂ©raire est une question de goĂ»t, puisque chacun vous permet de dĂ©couvrir diffĂ©rentes zones. CroisiĂšre Aller Si votre point de dĂ©part est la France pour aller aux Antilles par exemple, un itinĂ©raire idĂ©al serait de passer par le sud Anticyclone des Açores, les Canaries, le Cap-Vert pour arriver aux Antilles. Évidemment, vous allez profiter des alizĂ©s durant votre croisiĂšre. CroisiĂšre Retour Si vous partez des Antilles ou particuliĂšrement des CaraĂŻbes vers la France, vous devez passer par les Bermudes, l’archipel des Açores et le Gulf Stream. Vous rencontrerez des dauphins et avec un peu de chance des baleines. La faune est en effet trĂšs riche sur une traversĂ©e atlantique retour. La premiĂšre chose Ă  faire est de choisir un itinĂ©raire et de dĂ©terminer si vous allez partir en convoyage ou avec un skipper. Si vous choisissez de faire la traversĂ©e vous-mĂȘme, vous devez chercher aussitĂŽt que possible des offres adaptĂ©es sur les sites de bourses aux Ă©quipiers. Il se peut que quelqu’un vous rĂ©ponde dĂšs le premier essai comme il se peut que vous attendiez des mois pour obtenir une rĂ©ponse positive. [apiproduit id= »32891065383,32909975476,32926045001″ limit= »6″ blank= »1″ direct= »1″] Si vous allez partir avec un skipper, le budget sera Ă©levĂ©. Il faudra donc essayer de rĂ©duire les coĂ»ts au niveau du transport et des billets d’avion. Vous n’aurez pas besoin d’équipements particuliers, car ceux-ci se trouvent sur le bateau. À la limite, vous devez emmener une lampe frontale avec vous. Il faudra par contre emporter tous les vĂȘtements et accessoires nĂ©cessaires Des vĂȘtements lĂ©gers t-shirts, shorts, etc., des vĂȘtements chauds chaussettes, pull, pantalon chaud, etc. et des vĂȘtements impermĂ©ables cirĂ©, pantalon cirĂ©. Une paire de bottes, des gants, une Ă©charpe, un chapeau, des lunettes de soleil avec cordon. Des affaires de toilette serviettes, lingettes, etc. et des produits de protection crĂšme solaire, stick Ă  lĂšvres, etc.. N’oubliez pas de prendre un appareil photo pour ramener de jolis souvenirs et de quoi vous occuper pendant votre voyage. Le trajet sera long ! Le catamaran, une alternative au voilier Vous pouvez aussi dĂ©cider de faire votre croisiĂšre dans l’Atlantique Ă  bord d’un autre engin que le voilier. En effet, vous pouvez faire une croisiere sur un catamaran. C’est un objet de navigation maritime qui dispose de deux coques lui permettant de diminuer la rĂ©sistance de l’eau. Les deux coques sont situĂ©es chacune des deux cĂŽtĂ©s de l’engin et sont parallĂšles l’une Ă  l’autre. Il permet d’effectuer de nombreuses activitĂ©s comme la navigation de plaisance, de simples balades, des compĂ©titions ou de l’apprentissage. C’est un engin dĂ©clinĂ© sur plusieurs modĂšles parce qu’il offre un certain nombre d’avantages d’utilisation. Le premier atout du catamaran, en comparaison au voilier, est sans conteste sa stabilitĂ©. GrĂące Ă  ses deux coques, il se positionne aisĂ©ment sur la mer et il est moins ballottĂ© par le vent. Les secousses dues aux vagues sont moins ressenties par les passagers Ă  bord. C’est donc le moyen de transport de choix pour une croisiĂšre en Atlantique. Il sera plus adaptĂ© qu’un voilier en cas de tempĂȘte par exemple. En plus, le catamaran dispose d’une meilleure vitesse puisque la rĂ©sistance de l’eau a moins d’influence sur lui. Vous pouvez donc vous rendre plus rapidement d’un point Ă  l’autre. Le catamaran est Ă©galement beaucoup plus confortable que le voilier. GrĂące au catamaran, vous aurez plus d’espace pour votre croisiĂšre et vous pourrez mieux profiter de la vue.

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