search î î 180,00 ⏠Effectuer un stage de responsabilisation pour la prĂ©vention et la lutte contre les violences au sein du couple et sexistes Ă Lyon. QuantitĂ© Paiements 100% sĂ©curisĂ©s Paiement sĂ©curisĂ© DĂ©tails du produit RĂ©fĂ©rence VC-LYON Effectuer un stage de responsabilisation pour la prĂ©vention et la lutte contre les violences au sein du couple et sexistes Ă Lyon.
WASHINGTON 27 fĂ©vrier 2020 â Selon le Groupe de la Banque mondiale, seules des mesures urgentes dans les pays en situation de fragilitĂ©, conflit et violence (FCV) permettront de mettre fin Ă lâextrĂȘme pauvretĂ© dans le monde. Face Ă des situations de crise qui tendent Ă se prolonger â avec des effets dĂ©lĂ©tĂšres pour les habitants et les Ă©conomies â le Groupe de la
FacultĂ© de MĂ©decine de Marseille Facteurs de risque, prĂ©vention et dĂ©pistage des cancers 139 D. Maraninchi DĂ©cembre 2005 Objectifs pĂ©dagogiques âą Expliquer et hiĂ©rarchiser les facteurs de risque des cancers les plus frĂ©quents chez lâhomme et la femme. âą Expliquer les principes de prĂ©vention primaire et secondaire. âą Argumenter les principes de dĂ©pistage du cancer. 1. Introduction La lutte contre le cancer repose sur 3 types dâactions sanitaires âą le soin proprement dit, câest-Ă -dire la mise en Ćuvre des principales mĂ©thodes thĂ©rapeutiques nĂ©cessaires Ă la prise en charge des patients cancĂ©reux âą la prĂ©vention primaire, qui consiste Ă agir sur les facteurs Ă©tiologiques, chez des personnes exposĂ©es, avant la survenue des cancers âą la prĂ©vention secondaire ou dĂ©pistage, câest-Ă -dire la dĂ©tection de cancers chez des patients asymptomatiques, en bonne santĂ© apparente, quâil sâagisse dâune dĂ©marche individuelle ou dans un cadre collectif dĂ©pistage de masse au sein dâune population prĂ©alablement dĂ©finie, sâinscrivant dans le cadre de mesures de santĂ© publique. On estime que sur les 140000 dĂ©cĂšs liĂ©s au cancer observĂ©s chaque annĂ©e en France, 42000 pourraient ĂȘtre Ă©vitĂ©s en amĂ©liorant les actions de prĂ©vention et le dĂ©pistage. La connaissance des facteurs de risque des cancers les plus frĂ©quents chez lâhomme et chez la femme peut permettre de mieux organiser ces actions sanitaires. 2. Facteurs de risque et prĂ©vention primaire des cancers De multiples facteurs favorisent le dĂ©veloppement des cancers et le plus souvent plusieurs agents sont nĂ©cessaires chez lâĂȘtre humain, dont il est difficile dâapprĂ©cier le poids respectif. Dans les pays dĂ©veloppĂ©s, on considĂšre quâun tiers des cancers serait liĂ© Ă lâalimentation, 25% au tabac, et 10% Ă lâalcool. Une transmission hĂ©rĂ©ditaire est retrouvĂ©e dans 5% des cancers du sein, du colon ou de la prostate. Les facteurs environnementaux sont prĂ©pondĂ©rants mais la prĂ©disposition gĂ©nĂ©tique explique pourquoi certains individus soumis au mĂȘme carcinogĂšne prĂ©sentent ou ne prĂ©sentent pas la maladie. Ce sont les facteurs environnementaux qui sont la cible privilĂ©giĂ©e de la prĂ©vention primaire. Les facteurs gĂ©nĂ©tiques ne sont pas accessibles Ă lâheure actuelle, mĂȘme si lâidentification des sujets Ă haut risque peut permettre de renforcer leur surveillance et leur dĂ©pistage et dans un avenir relativement proche dâenvisager des programmes de chimio-prĂ©vention. DCEM 4 â Module Optionnel 16 RĂŽle du mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste en matiĂšre de prĂ©vention individuelle et collective 1Page 2 and 3 FacultĂ© de MĂ©decine de Marseille Page 4 and 5 FacultĂ© de MĂ©decine de Marseille Page 6 FacultĂ© de MĂ©decine de Marseille
Depuisle dĂ©but de lâannĂ©e 2019, StĂ©phanie Le Gal Gorin intervient dans le Morbihan dans des stages de responsabilisation organisĂ©s par l'association La Sauvegarde 56 pour des auteurs de violence conjugales condamnĂ©s avec une obligation de mise Ă lâĂ©preuve, ou repĂ©rĂ©s pour la premiĂšre fois pour de tels faits. OrganisĂ©s sur deux jours, payants, ils sont proposĂ©s au parquet
AprĂšs quatorze annĂ©es de vie commune et la naissance de trois enfants, la vie de ce couple s'est complĂštement dĂ©gradĂ©e, dans le Perche. Par RĂ©daction Mortagne-au-Perche PubliĂ© le 20 Mai 22 Ă 2022 Le mari jaloux a faire vivre un vĂ©ritable calvaire Ă son Ă©pouse. © illustrationHuit mois de prison avec sursis pour des violences conjugales et menaces de mort. Câest la peine prononcĂ©e jeudi 19 mai 2022 par le tribunal correctionnel dâAlençon Orne Ă lâencontre dâun homme de 28 de Mortagne-au-Perche, ce mari jaloux a faire vivre un vĂ©ritable calvaire Ă son Ă©pouse menaces, violences ans de vie communeAprĂšs quatorze annĂ©es de vie commune et la naissance de trois enfants, la vie de ce couple sâest complĂštement dĂ©gradĂ©e, sombrant dans la jalousie, la violence et les coups quasi-quotidiens de cet homme. Le 25 janvier 2022, une femme adresse un signalement sur le portail internet dĂ©diĂ© aux violences sexuelles et sexistes signalant des violences exercĂ©es par son conjointElle Ă©crivait quâil lui mettait des coups, quâil lui tirait les cheveux et quâelle avait toujours eu peur dâen parler. Elle expliquait que ces violences Ă©taient souvent portĂ©es au niveau des bras car elle se protĂ©geait. Il lui aurait mis des coups de pieds au niveau de buste lorsquâelle tombait et il lui demandait de ne pas pleurer pour ne pas rĂ©veiller les enfants. Les violences sont devenues par la suite quasi quotidiennes. » Je mâen prenais plein la gueule », dit-elle. Des collĂšgues de travail ont Ă©tĂ© entendus. Ils sont nombreux Ă avoir constatĂ© des marques sur le visage de leur collĂšgue, mĂȘme si elle dissimulait son visage sous un masque. Elle leur a avouĂ© par la suite quâil sâagissait de coups portĂ©s par son conjoint. Que pensez-vous de ces faits, monsieur ? », lui demande Farouk Bellil, le prĂ©sident. Il y a des choses vraies et des choses qui ne sont pas vraies. Je reconnais les menaces, ça câest possible, mais je nâai jamais Ă©tĂ© violent. » VidĂ©os en ce moment sur ActuLe prĂ©venu a finalement reconnu avoir poussĂ© la victime par colĂšre et par jalousie. Comment expliquez-vous que ses collĂšgues ont vu des marques sur son visage ». Je ne sais pas ». Le 3 fĂ©vrier 2022, câest en pleurs quâelle appelle la gendarmerie. Elle nâarrive mĂȘme pas Ă parler et câest en faisant un contre appel que les gendarmes ont son adresse. A leur arrivĂ©e, câest une femme apeurĂ©e quâils dĂ©couvrent. Je vais te tuer »Elle explique que, ce jour-lĂ , lorsquâelle est rentrĂ©e du travail, il Ă©tait Ă©nervĂ© et il lâa menacĂ©e de mort » Je vais te tuer, on ne va pas te retrouver .Elle sâest rĂ©fugiĂ©e dans les toilettes. Elle relate quâelle avait une demi-heure pour rentrer de son travail, passĂ© ce dĂ©lai, il pĂ©tait un cĂąble et devenait violent ».Il avait pris une fourchette et avait menacĂ© de lui enfoncer dans la gorge, ce quâil reconnaĂźtra Ă la barre du tribunal. Des menaces de mort quâil va renouveler Ă plusieurs reprises par tĂ©lĂ©phone. » Ce sont des mots, je sais que cela peut ĂȘtre une forme de violence, mais je ne serais jamais passĂ© Ă lâacte, elle reste la mĂšre de mes enfants. Jâen avais marre de lâattendre, de toujours prĂ©parer les repas, de mâoccuper des enfants, seul. » Câest une femme qui a peur de rentrer chez elle car elle sait dĂ©jĂ ce quâil va lui arriver , constate Alexandra Girard, avocate de la partie Ă©voque un quotidien fait de violences, de menaces de mort. La victime trouve refuge dans ses toilettes pour Ă©chapper aux coups. Il a fallu quâelle ait la certitude dâĂȘtre protĂ©gĂ©e pour enfin rĂ©ussir Ă dĂ©poser plainte. Son avocate sollicite une indemnitĂ© de 1000 ⏠au titre de son prĂ©judice moral. Soumise et battueAnnabelle Guignard, la procureure de la RĂ©publique, a donnĂ© lecture au tribunal de quelques messages envoyĂ©s. La teneur est effrayante et traduit la peur ressentie par cette femme, soumise et battue. Le prĂ©venu surveillait et contrĂŽlait tout, son tĂ©lĂ©phone, ses rĂ©seaux sociaux, ses frĂ©quentations allant mĂȘme jusquâĂ des la procureure, les faits sont graves et parfaitement caractĂ©risĂ©s ». Elle demande au tribunal dâentrer en voie de condamnation avant de requĂ©rir une peine de dix mois de prison assortis du sursis probatoire Pour StĂ©phanie Bellec-Lande, lâavocate de la dĂ©fense, les faits sont intolĂ©rables, mais elle avoue avoir des doutes sur lâampleur de cette violence. Oui pour une condamnation, mais elle devra rester dans une juste mesure. » Le prĂ©venu a finalement Ă©tĂ© condamnĂ© Ă une peine de huit mois de prison assortis dâun sursis probatoirependant deux ans avec les obligations de soins, dâeffectuer un stage de responsabilisation pour la prĂ©vention et la lutte contre les violences au sein du couple, lâinterdiction dâentrer en contact et de paraĂźtre au domicile de la devra en outre lâindemniser et lui verser la somme de 1 000 âŹ.Cet article vous a Ă©tĂ© utile ? Sachez que vous pouvez suivre Le Perche dans lâespace Mon Actu . En un clic, aprĂšs inscription, vous y retrouverez toute lâactualitĂ© de vos villes et marques favorites.
DAMAS sâadresse Ă une population de Le Public jeunes de 8 Ă 30 ans auxquels elle propose un accompagnement personnalisĂ© et un suivi fondĂ© sur lâimplication, la responsabilisation, lâautonomie dans le dĂ©veloppement de projets culturels et professionnels Ă travers des mĂ©diums artistiques. La devise de lâassociation « fait par et pour les jeunes ». Concert de Imen ES (AoĂ»t
Lâassociation Jiva de Koungou au nord de Mayotte a organisĂ© dimanche une rencontre pour sensibiliser les parents sur la lutte contre la dĂ©linquance des jeunes. Les nombreux participants ont Ă©tĂ© unanimes sur une des principales causes du flĂ©au de la dĂ©linquance juvĂ©nile le dĂ©crochage scolaire Lâassociation Jiva de Koungou a organisĂ© dimanche une rencontre pour sensibiliser les parents en matiĂšre de lutte contre la dĂ©linquance des enfants et des jeunes de cette municipalitĂ© du nord de Mayotte. Les nombreux participants ont Ă©tĂ© unanimes sur une des principales causes du flĂ©au de la dĂ©linquance juvĂ©nile le dĂ©crochage scolaire qu'il faut Ă tout prix combattre. La meilleure façon de lutter contre la dĂ©linquance juvĂ©nile est de mobiliser tout le monde, parents, Ă©ducateurs, animateurs. Nous avons tenu Ă sensibiliser les papas et les mamans sur les dangers de laisser les enfants en errance. Ils doivent suivre leur assiduitĂ© Ă lâ Ă©cole, vĂ©rifier leur prĂ©sence. Certains enfants envoyĂ©s Ă lâ Ă©cole nây vont pas. On voit des gamins de 9 ans qui fument Ă gauche et Ă droite, ce nâ est pas normal. », a expliquĂ© ANISSA, trĂ©soriĂšre de l' Association JIVA. Soucieux de redorer lâimage de la commune de Koungou taxĂ©e de bastion de la dĂ©linquance juvĂ©nile Ă Mayotte notamment Ă cause de la prĂ©sence de nombreux immigrĂ©s , les responsables de lâ Association JIVA rĂ©flĂ©chissent sur les diffĂ©rentes stratĂ©gies Ă adopter campagnes de sensibilisation, rĂ©insertion sociale des jeunes, mesures prĂ©ventives plutĂŽt que rĂ©pressives. A LIRE SUR LE MĂME THEME d'actions Ă l'intention des jeunes exposĂ©s Ă la programme d'actions Ă l'intention des jeunes exposĂ©s Ă la dĂ©linquance est l'axe prioritaire de la stratĂ©gie nationale. Il a pour objectif dâĂ©viter le basculement et lâenracinement des jeunes dans la dĂ©linquance. Adolescents et jeunes majeurs sont au cĆur des enjeux. Tout ouvrir / Tout fermerPrĂ©vention de la dĂ©linquance des jeunes les plus exposĂ©s⊠Ouvrir Ce programme sâinscrit dans une logique de prĂ©vention secondaire en direction de publics ciblĂ©s et tertiaire prĂ©vention de la rĂ©cidive, en complĂ©ment des politiques publiques de droit commun en particulier dans le domaine Ă©ducatif et de la parentalitĂ© qui relĂšvent de la prĂ©vention primaire. Les signes annonciateurs dâune dĂ©rive vers la dĂ©linquance et la commission des premiers actes de dĂ©linquance peuvent relever simultanĂ©ment ou successivement dâun lourd absentĂ©isme ou du dĂ©crochage scolaire, dâincivilitĂ©s dans lâespace public, de la participation Ă des groupes turbulents, de la perturbation rĂ©itĂ©rĂ©e de la tranquillitĂ© du quartier, de la consommation de produits addictifs, de lâerrance, de lâinscription dans une dĂ©linquance de voie publique, de la participation Ă la dĂ©gradation de bĂątiments publics ou de vols, de lâimplication dans diffĂ©rents trafics, etc. De nombreuses initiatives locales ont Ă©tĂ© prises pour enrayer ces trajectoires. Afin de favoriser le dĂ©veloppement de ces dĂ©marches, les acteurs locaux sont en demande dâun cadrage national en matiĂšre de prĂ©vention de la dĂ©linquance, en particulier pour la prise en charge des jeunes de 12 Ă 25 ans, qui puisse servir de levier pour consolider le partenariat et de gage pour lĂ©gitimer leurs interventions. Ce programme dâactions se veut souple dans ses modalitĂ©s de mise en Ćuvre et sâinspire des initiatives locales existantes et validĂ©es par les partenaires quant aux rĂ©sultats Ă en attendre. DĂ©veloppĂ© au plan local, il sâappuie sur un diagnostic partagĂ© et favorise la mise en Ćuvre du chaĂźnage des interventions. Lâenjeu est de mobiliser de façon ordonnĂ©e les ressources existantes en clarifiant les responsabilitĂ©s de chacun et en assurant des passerelles entre les diffĂ©rents dispositifs. La mise en Ćuvre de ce programme repose sur le cadre partenarial constituĂ© au sein des dispositifs territoriaux existants sous lâĂ©gide des maires en associant en particulier de maniĂšre Ă©troite lâEtat le PrĂ©fet, le procureur de la RĂ©publique et les services de la justice, de lâĂ©ducation nationale et les forces de sĂ©curitĂ© intĂ©rieure en particulier. Selon la nature des problĂ©matiques rencontrĂ©es par les jeunes, les niveaux dâintervention sont Ă diffĂ©rencier et supposent Ă©galement lâimplication des familles adhĂ©sion, responsabilisation des parents. Le prĂ©sent programme dâactions se fonde sur une approche ciblĂ©e, individualisĂ©e, tournĂ©e vers les publics jeunes particuliĂšrement exposĂ©s Ă un premier passage Ă lâacte dĂ©linquant et vers ceux ayant dĂ©jĂ fait lâobjet dâune ou plusieurs condamnations, pour Ă©viter leur rĂ©cidive. Les mesures proposĂ©es ci-aprĂšs sont ainsi actions pour prĂ©venir le premier passage Ă lâacte dĂ©linquantPour les jeunes au comportement particuliĂšrement perturbateur, qui nâont pas Ă©tĂ© condamnĂ©s mais qui pour un certain nombre dâentre eux sont connus des services de sĂ©curitĂ© intĂ©rieure, des actions ponctuelles peuvent ĂȘtre proposĂ©es. Elles peuvent concerner lâĂ©ducation Ă la citoyennetĂ©, le respect mutuel dans le sport tant chez les pratiquants que chez les supporters, la mĂ©diation dans le champ scolaire, lâamĂ©lioration des relations jeunes-police, la sensibilisation aux consĂ©quences judiciaires des actes de dĂ©linquance. Des actions de remobilisation plus complĂštes devront surtout ĂȘtre dĂ©veloppĂ©es Ă lâĂ©gard de jeunes perturbateurs en grave difficultĂ© et nĂ©cessitant un soutien inscrit dans la durĂ©e. Il peut sâagir dâactions de parcours citoyen » proposant un engagement ou une implication au sein de diffĂ©rentes institutions locales sur la durĂ©e dans le cadre dâun accompagnement individualisĂ©, de chantiers Ă©ducatifs proposant une expĂ©rience de travail en amont de lâinsertion professionnelle encadrĂ©e par un Ă©ducateur rĂ©fĂ©rent ou encore dâune prise en charge globale dans le cadre dâun dispositif appropriĂ© se traduisant par lâinscription dans une structure de type pĂŽle dâaccueil prĂ©ventif, espace de socialisation ou plateforme de rĂ©insertion.Des actions de prĂ©vention de la rĂ©cidive 1Une minoritĂ© de jeunes fait lâobjet dâun ancrage dĂ©linquant et se trouve trĂšs concernĂ©e par les problĂ©matiques de rĂ©cidive. Ainsi, dâaprĂšs le ministĂšre de la justice, 41,7 % des condamnĂ©s ont moins de 25 ans alors que les mineurs et les jeunes majeurs reprĂ©sentent seulement 23 % de la population. Plus prĂ©cisĂ©ment, lâanalyse des condamnations met en Ă©vidence que 34,5 % des condamnĂ©s majeurs ont entre 18 et 25 ans alors que leur part dans la population nâest que de 12 %. Les condamnĂ©s mineurs reprĂ©sentent quant Ă eux 7,4 % de lâensemble des condamnĂ©s pour une part dans la population de 17 %. A lâĂ©gard des primo-dĂ©linquants, mis en cause pour la premiĂšre fois dans le cadre dâune procĂ©dure judiciaire et non inscrits dans un parcours pĂ©nal, les actions de prĂ©vention de la rĂ©cidive doivent se dĂ©ployer dans les champs de lâapprentissage de la citoyennetĂ©, de la gestion du rapport Ă lâautoritĂ© ou encore de la rĂ©alisation de travaux de rĂ©paration. Pour les jeunes suivis par la justice pĂ©nale notamment les rĂ©cidivistes, pour lesquels des condamnations ont dĂ©jĂ Ă©tĂ© prononcĂ©es, suivies ou non de peines dâemprisonnement, les actions Ă privilĂ©gier doivent avant tout ĂȘtre ciblĂ©es sur leur insertion sociale et professionnelle. Elles doivent notamment sâappuyer sur le dĂ©veloppement du partenariat entre le service pĂ©nitentiaire dâinsertion et de probation, la protection judiciaire de la jeunesse, les missions locales, les collectivitĂ©s territoriales et le secteur associatif et sâinscrire pleinement dans le cadre des dispositifs locaux de prĂ©vention de la dĂ©linquance. Elles peuvent permettre le dĂ©ploiement de postes de travail dâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral ou dâactions de type chantier dâinsertion menĂ©es dans le cadre dâamĂ©nagements de peine. Dâautres actions mĂ©ritent dâĂȘtre favorisĂ©es. Elles entrent dans les champs de lâaccĂšs au logement et aux soins des jeunes sous main de justice, du maintien des relations sociales et familiales, du sport et de la culture dans le cadre de projets dâinsertion globaux. La mise en Ćuvre de ces actions individualisĂ©es pour des publics trĂšs ciblĂ©s nĂ©cessite un partenariat renforcĂ© et une forte implication des acteurs locaux en associant tout spĂ©cialement le parquet, les services de la justice protection judiciaire de la jeunesse et service pĂ©nitentiaire dâinsertion et de probation et les forces de sĂ©curitĂ© intĂ©rieure. Elle passe par la dĂ©signation dâun rĂ©fĂ©rent de Fiche mĂ©thodologique Une approche ciblĂ©e en direction des jeunes exposĂ©s Ă la dĂ©linquance Actions de remobilisation pour prĂ©venir le basculement dans la dĂ©linquance Actions de prĂ©vention de la rĂ©cidive 1 Lâexpression prĂ©vention de la rĂ©cidive » est abordĂ©e non dâun point de vue strictement lĂ©gal au sens dâune nouvelle condamnation prononcĂ©e pour sanctionner un nouveau dĂ©lit de mĂȘme qualification pĂ©nale mais dans une acception plus large au sens de mise en cause pour diffĂ©rents dĂ©lits par les services de police et de gendarmerie. Dans cet esprit, les termes rĂ©itĂ©ration et rĂ©cidive peuvent ĂȘtre employĂ©s de l'enfance⊠Ouvrir La loi du 5 mars 2007 rĂ©formant la protection de lâenfance contient en son article 1er une dĂ©finition de la protection de lâenfance La protection de lâenfance a pour but de prĂ©venir les difficultĂ©s auxquelles les parents peuvent ĂȘtre confrontĂ©s dans lâexercice de leurs responsabilitĂ©s Ă©ducatives, dâaccompagner les familles et dâassurer, le cas Ă©chĂ©ant, selon des modalitĂ©s adaptĂ©es Ă leurs besoins, une prise en charge partielle ou totale des mineurs. Elle comporte Ă cet effet un ensemble dâinterventions en faveur de ceux-ci et de leurs parents. Ces interventions peuvent Ă©galement ĂȘtre destinĂ©es Ă des majeurs de moins de 21 ans connaissant des difficultĂ©s susceptibles de compromettre gravement leur Ă©quilibre. La protection de lâenfance a Ă©galement pour but de prĂ©venir les difficultĂ©s que peuvent rencontre les mineurs privĂ©s temporairement ou dĂ©finitivement de la protection de leur famille et dâassurer leur prise en charge. » article L112-3 du code dâaction sociale et des familles. La protection de lâenfance se dĂ©cline donc selon un processus Ă trois Ă©tages A titre principal, les premiers protecteurs de lâenfant sont le pĂšre et la mĂšre, investis de lâautoritĂ© parentale pour le protĂ©ger article 371-1 du code civil. Si les parents sont confrontĂ©s Ă des difficultĂ©s risquant de mettre en danger la santĂ©, la sĂ©curitĂ©, la moralitĂ© de leurs enfants mineurs ou de compromettre gravement leur Ă©ducation ou leur dĂ©veloppement physique, affectif, intellectuel et social » nouvel article L222-1 du CASF, ils peuvent prĂ©tendre Ă bĂ©nĂ©ficier du soutien des services sociaux dĂ©partementaux aides financiĂšres ou matĂ©rielles, soutien Ă©ducatif Ă domicile, soutien psychologique, prise en charge de leur enfant, accueil mĂšre/enfant, etc. Câest ce que lâon appelle la protection administrative, issue du dĂ©cret du 7 janvier 1959 et transfĂ©rĂ©e aux dĂ©partements depuis les lois de dĂ©centralisation. La loi du 5 mars 2007 rĂ©formant la protection de lâenfance donne un caractĂšre central Ă cette intervention administrative, en particulier pour le recueil des informations prĂ©occupantes » au sein de cellules dĂ©partementales. Ces mesures de protection ne peuvent ĂȘtre mises en place quâavec lâaccord des familles. Si lâenfant est en danger ou si ses conditions dâĂ©ducation sont gravement compromises, des mesures de protection peuvent ĂȘtre ordonnĂ©es par la justice article 375 du code civil. Dans ce cadre, la famille peut se voir imposer des mesures Ă©ducatives pour lâenfant au terme dâune procĂ©dure utiles MinistĂšre des affaires sociales et de la santĂ© et des droits des femmes, lien dâaccĂšs direct au ministĂšre en charge de la famille protection de l'enfant et de l'adolescent Site officiel de l'administration française, Service public protection de l'enfance GIP Enfance en danger Allo Vie publique au coeur du dĂ©bat loi du 5 mars 2007 rĂ©formant la protection de l'enfance Observatoire national de l'enfance en danger RĂ©forme de l'enfanceLutte contre le dĂ©crochage scolaire⊠Ouvrir La lutte contre le dĂ©crochage scolaire, prioritĂ© gouvernementale, a fait l'objet d'un sĂ©minaire, le 8 janvier 2014, au lycĂ©e Pierre-Gilles-de-Gennes Ă Paris 13e. PEILLON, ministre de l'Education nationale, a dressĂ© le bilan de l'action entreprise par le ministĂšre et a prĂ©sentĂ© ses objectifs pour l'annĂ©e 2014. La prĂ©vention du dĂ©crochage scolaire est un phĂ©nomĂšne qui nâĂ©pargne aucun systĂšme Ă©ducatif et son coĂ»t financier, social et humain est particuliĂšrement Ă©levĂ©. LâEurope sâest engagĂ©e sur un objectif de rĂ©duction du taux moyen des "sorties prĂ©coces" Ă 10% en 2020. Les causes du dĂ©crochage, largement connues et partagĂ©es, sont multifactorielles et leur combinaison en systĂšme rend leur traitement complexe. Lâinstitution elle-mĂȘme doit assumer ses propres responsabilitĂ©s dans la persistance et le dĂ©veloppement du phĂ©nomĂšne. La lutte contre le dĂ©crochage scolaire reprĂ©sente un dĂ©fi considĂ©rable pour notre pays et un enjeu majeur en termes de cohĂ©sion sociale et dâĂ©quitĂ© de notre systĂšme Ă©ducatif. C'est uneprioritĂ©. MalgrĂ© les campagnes de repĂ©rage des dĂ©crocheurs menĂ©es chaque annĂ©e, ce phĂ©nomĂšne touche encore aujourdâhui un trop grand nombre de jeunes en 2010, lâINSEE estimait Ă 12,8 % la proportion de jeunes Français ĂągĂ©s de 18 Ă 24 ans sortis du systĂšme Ă©ducatif sans avoir obtenu un BEP, un CAP ou un baccalaurĂ©at. Chaque annĂ©e, on dĂ©nombre 140 000 jeunes sortants du systĂšme Ă©ducatif sans diplĂŽme, qui s'exposent Ă un avenir professionnel particuliĂšrement compromis. Le PrĂ©sident de la rĂ©publique a fixĂ© un objectif fort rĂ©duire ce chiffre de moitiĂ© d'ici la fin du quinquennat. Toutes des dispositions de la refondation de l'Ecole de la RĂ©publique doivent concourir Ă cette ambition. Les dispositifs de prĂ©vention et de mĂ©diation doivent mieux s'articuler autour d'un objectif central faire que chaque jeune puisse construire son avenir et s'insĂ©rer dans la vie active. Tous les jeunes de moins de 16 ans ont droit Ă l'Ă©ducation et le devoir d'ĂȘtre assidus. L'Ecole prĂ©vient et repĂšre le dĂ©crochage scolaire. Pour le traiter, l'innovation et l'expĂ©rimentationsont privilĂ©giĂ©s. Afin de renforcer la lutte contre le dĂ©crochage scolaire, le Ministre de l'Ă©ducation nationale a lancĂ© le 4 dĂ©cembre 2012 les "RĂ©seaux Objectif Formation-Emploi". Ces rĂ©seaux mobilisent, aux cĂŽtĂ©s des 360 plates-formes dâappui et de suivi, lâensemble des acteurs de lâĂ©ducation nationale amenĂ©s Ă intervenir auprĂšs des dĂ©crocheurs responsables acadĂ©miques, chefs dâĂ©tablissement, personnels de la MGI, DCIO, CO-P etc. et les fait travailler en synergie. Lâobjectif est de proposer une solution Ă 20 000 jeunes dĂ©crocheurs dâici la fin de lâannĂ©e 2013. Ces rĂ©seaux permettent de coordonner et de dĂ©velopper lâoffre des solutions proposĂ©es aux jeunes dĂ©crocheurs sur un territoire mobilisation des places disponibles dans les formations menant Ă des mĂ©tiers ayant des besoins de recrutement avĂ©rĂ©s afin dâoffrir une solution qualifiante Ă chaque jeune et permettre leur insertion professionnelle ; dĂ©veloppement de structures innovantes pour les jeunes en situation de dĂ©crochage micro-lycĂ©e, lycĂ©e de la nouvelle chance, collĂšge et lycĂ©e Ă©litaire pour tous, pĂŽle innovant lycĂ©en⊠; essaimage de solutions en partenariat clauses sociales, dispositif rĂ©gional de formation, GRETA, apprentissage, missions localesâŠ; offres combinĂ©es service civique-formation en partenariat avec le ministĂšre des sports, de la jeunesse, de lâĂ©ducation populaire et de la vie associative et lâAgence nationale du service civique, pour permettre Ă des jeunes dĂ©crocheurs dâacquĂ©rir une expĂ©rience professionnelle tout en construisant un projet de formation; site et application mobile de gĂ©o-localisation des solutionsde lâONISEP favorisant la mise en rĂ©seau et la diffusion des solutions Afin de sĂ©curiser le retour en formation du jeune, un contrat "Objectif Formation-Emploi" lui est proposĂ© avec un parcours personnalisĂ© de retour en formation initiale et un accompagnement par un rĂ©fĂ©rent dĂ©crochage. ParallĂšlement Ă ses missions dans le cadre de la prĂ©vention, la dĂ©signation de ce rĂ©fĂ©rent en charge de la lutte contre le dĂ©crochage, prioritairement dans les Ă©tablissements les plus touchĂ©s par le phĂ©nomĂšne, contribuera Ă lâaide au retour des dĂ©crocheurs dans les civique en police et en gendarmerie⊠Ouvrir Le service civique offre Ă des jeunes volontaires la possibilitĂ© de sâengager au service de la collectivitĂ©, de consacrer du temps aux autres et ainsi de contribuer au maintien du lien social. Il constitue une opportunitĂ© pour ces jeunes et leur permet de dĂ©velopper et dâacquĂ©rir de nouvelles compĂ©tences, lors de leur mission accompagnĂ©e dâun tutorat individualisĂ©. Durant celle-ci, ils perçoivent une indemnitĂ©. Lâobjectif de lâengagement de Service Civique est Ă la fois de mobiliser la jeunesse face Ă lâampleur des dĂ©fis sociaux et environnementaux et de proposer aux jeunes de 18 Ă 25 ans un nouveau cadre dâengagement, dans lequel ils pourront gagner en compĂ©tences, en confiance, et prendre le temps de rĂ©flĂ©chir Ă leur propre avenir en tant que citoyen. Il reprĂ©sente une Ă©tape de vie au cours de laquelle des jeunes, de toutes origines sociales et culturelles, pourront se cĂŽtoyer et prendre conscience de la diversitĂ© de la sociĂ©tĂ©. GenĂšse du dispositifCréé par la loi du 10 mars 2010, le service civique fait lâobjet dâune premiĂšre expĂ©rimentation dans le secteur de la prĂ©vention » Ă la fin de lâannĂ©e 2010, lorsque la Brigade de prĂ©vention de la dĂ©linquance juvĂ©nile de la gendarmerie du Gard dĂ©cide de recruter un jeune volontaire. En juin 2011, le Ministre de lâIntĂ©rieur Ă©largit cette expĂ©rimentation Ă lâensemble du territoire. Pour ce faire, il sâappuie sur les prĂ©fectures. Le Ministre de lâIntĂ©rieur donne ainsi lâopportunitĂ© Ă de jeunes volontaires ĂągĂ©s de 18 Ă 25 ans de participer aux actions de prĂ©vention de la dĂ©linquance pilotĂ©es par la police et la gendarmerie nationales, menĂ©es en direction de personnes vulnĂ©rables, en effectuant une mission de service civique au contact des forces de sĂ©curitĂ© pendant 8 mois. A la fin de lâannĂ©e 2013, plus de 160 postes sont Ă©tĂ© agréés en police et en gendarmerie par l'Agence nationale du service civique. Les retours dâexpĂ©rience sâavĂšrent trĂšs positifs et encouragent la gĂ©nĂ©ralisation du dĂ©veloppement du service civique en police et en dâaccĂšsLe dispositif dĂ©clinĂ© en police et en gendarmerie sâadresse Ă un public ĂągĂ© de 18 Ă 25 ans. Conditions dâemploiLe volontaire qui souscrit un contrat de Service Civique avec la police ou la gendarmerie sâengage pour une durĂ©e de 8 mois. Lâamplitude horaire hebdomadaire de la mission est Ă minima de 24 heures. La durĂ©e moyenne des engagements est de 35 heures hebdomadaires. Le service civique doit ĂȘtre rĂ©alisĂ© intĂ©gralement au sein de la mĂȘme structure en continu. Il nâest pas possible de fractionner ou dâinterrompre puis de reprendre la mission. Le volontaire nâeffectue aucune mission seul. Il est obligatoirement accompagnĂ© dâun policier ou dâun gendarme chevronnĂ© - le plus souvent son tuteur -, qui le guide tout au long de son engagement, et lui apporte son aide et son expĂ©rience pour prĂ©parer son projet professionnel Ă lâissue de son contrat. MissionsUn Service Civique ne doit pas se substituer Ă un emploi, un stage ou du bĂ©nĂ©volat. Le volontaire, qui souscrit un engagement avec la police ou la gendarmerie, rĂ©alise des missions de prĂ©vention de la dĂ©linquance exclusivement. Toute mission Ă caractĂšre opĂ©rationnel est proscrite. Le ministĂšre de lâIntĂ©rieur propose 6 types de missions Appui et soutien dans le cadre des actions de prĂ©vention menĂ©es en direction des jeunes; Appui et soutien dans le cadre des actions dâĂ©ducation et de prĂ©vention dans le domaine de la sĂ©curitĂ© routiĂšre, notamment au sein des Ă©tablissements scolaires ; Appui et soutien dans le cadre des missions de prĂ©vention au bĂ©nĂ©fice des personnes ĂągĂ©es opĂ©rations tranquillitĂ© sĂ©niors ; Appui et soutien dans le cadre des missions polyvalentes de prĂ©vention et de sensibilisation dâun public large ; Appui et soutien dans le cadre des missions de prĂ©vention Ă caractĂšre expĂ©rimental ; Appui et soutien dans le cadre des missions de prĂ©vention des service civique ouvre droit Ă une indemnitĂ© de 467,34 euros net par mois, pris en charge par lâEtat, complĂ©tĂ©e Ă hauteur de 106,31 euros net par mois versĂ©s par lâorganisme dâaccueil, soit un total de 573,65 eurosnet par mois, non imposables. Cette indemnitĂ© peut ĂȘtre majorĂ©e de 100 euros par mois par lâEtat, en fonction de critĂšres sociaux particuliers. Lâengagement de Service Civique ouvre droit Ă une protection sociale de base complĂšte directement prise en charge par lâEtat. Les volontaires bĂ©nĂ©ficient dâune couverture des risques maladie, maternitĂ©, invaliditĂ© et accident du travail. Par ailleurs, lâEtat acquitte une contribution supplĂ©mentaire au titre de lâassurance vieillesse, au bĂ©nĂ©fice du rĂ©gime gĂ©nĂ©ral, en sorte que lâensemble des trimestres Service Civique effectuĂ©s puissent ĂȘtre validĂ©s au titre de lâassurance retraite. Par ailleurs, lâengagement Service Civique nâouvre pas droit Ă une couverture complĂ©mentaire en matiĂšre de maladie. Pour faciliter lâaccĂšs des volontaires Ă une complĂ©mentaires, lâAgence du Service Civique a dĂ©veloppĂ© des dĂ©marches pour candidater ?Pour toute demande de renseignements ou dĂ©pĂŽt de candidature, les jeunes femmes ou jeunes hommes intĂ©ressĂ©s par ce dispositif peuvent se rendre sur le site de lâagence du service civique et consulter les offres dâengagement spĂ©cialisĂ©e⊠Ouvrir La prĂ©vention spĂ©cialisĂ©e est une action d'Ă©ducation visant Ă permettre Ă des jeunes en voie de marginalisation de rompre avec lâisolement et de restaurer le lien social. Cette dĂ©marche concerne aussi bien la prĂ©vention des inadaptations sociales que la prĂ©vention de la maltraitance, de la dĂ©linquance ou des conduites Ă risques. La prĂ©vention spĂ©cialisĂ©e relĂšve des missions de lâaide sociale Ă lâenfance placĂ©e sous la responsabilitĂ© des dĂ©partements. Lâarticle L 121-2 du code de lâaction sociale et des familles stipule Ă ce titre que le dĂ©partement a une mission de prĂ©vention de la marginalisation et dâaide Ă lâinsertion dans les lieux oĂč se manifestent des risques dâinadaptation sociale.». Les actions de prĂ©vention spĂ©cialisĂ©e sont dĂ©finies par lâarrĂȘtĂ© interministĂ©riel du 4 juillet 1972. ConcrĂštement, les Ă©ducateurs de prĂ©vention, gĂ©nĂ©ralement des Ă©ducateurs spĂ©cialisĂ©s, vont au devant des jeunes dans leurs lieux de rencontre, principalement dans la rue. Ils sont, de ce fait, rĂ©guliĂšrement appelĂ©s Ăducateurs de Rue ». La mise en place des actions sâappuie sur plusieurs principes fondateurs lâabsence de mandat nominatif, la libre adhĂ©sion des jeunes, le respect de lâanonymat, la non institutionnalisation des activitĂ©s, le travail en Ă©quipe pluridisciplinaire et le utiles LOI no 2007-293 du 5 mars 2007 "rĂ©formant la protection de lâenfance" Rapport du groupe de travail interministĂ©riel sur la prĂ©vention spĂ©cialisĂ©e "La prĂ©vention spĂ©cialisĂ©e enjeux actuels et stratĂ©gies d'action", janvier 2004Liens utiles MinistĂšre des affaires sociales et de la santĂ© et des droits des femmes, lien dâaccĂšs direct au ministĂšre en charge de la famille protection de l'enfant et de l'adolescent/prĂ©vention spĂ©cialisĂ©e ComitĂ© national de liaison des associations spĂ©cialisĂ©esPrĂ©vention judiciaire de la dĂ©linquance⊠Ouvrir LâautoritĂ© judiciaire intervient, en matiĂšre de prĂ©vention de la dĂ©linquance, Ă un double niveau auprĂšs des mineurs et des jeunes majeurs en situation de marginalisation et de vulnĂ©rabilitĂ©, et exposĂ©s au risque de dĂ©linquance. Câest une action qui se dĂ©roule dans le champ civil et qui prend forme par le biais de la procĂ©dure dâassistance Ă©ducative et de la protection des jeunes majeurs ; auprĂšs dâun public primo-dĂ©linquant, encore faiblement inscrit dans la dĂ©linquance. Câest une action qui se dĂ©roule dans le champ pĂ©nal desL'assistance Ă©ducative et la protection des jeunes majeursLa prĂ©vention de la dĂ©linquance des jeunes est principalement traitĂ©e, dans le cadre civil, par le biais des procĂ©dures d'assistance Ă©ducative protection judiciaire de l'enfance en danger et de protection jeune mesures alternatives aux poursuitesLâaction prĂ©ventive des procureurs de la RĂ©publique, au travers des mesures alternatives aux poursuites, sâest beaucoup dĂ©veloppĂ©e depuis une dizaine dâannĂ©es. La mise en Ćuvre de cette voie sâeffectue dans un cadre pĂ©nal, c'est-Ă -dire aprĂšs un passage Ă lâacte dĂ©linquant mis en lumiĂšre par le biais dâune procĂ©dure de la police ou de la gendarmerie nationale. Le cadre lĂ©gal de ce dispositif est prĂ©vu aux articles 41-1, 41-2 et 41-3 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Le procureur de la RĂ©publique peut dĂ©cider dâune mesure Ă tonalitĂ© Ă©ducative Ă lâĂ©gard du concernĂ© plutĂŽt que de le poursuivre. Cette voie nâest mise en Ćuvre quâĂ lâĂ©gard de primo-dĂ©linquants impliquĂ©s dans des faits de faible gravitĂ© vol Ă lâĂ©talage, dĂ©gradations volontaires, usage de stupĂ©fiants par exemple. Les diffĂ©rentes mesures envisageablessont principalement le rappel Ă la loi, lâorientation vers une structure sanitaire, sociale ou professionnelle, la rĂ©paration pour les mineurs, la mĂ©diation, la composition pĂ©nale, le stage de citoyennetĂ©. La mise en Ćuvre des mesures alternatives aux poursuites est aujourdâhui majoritairement confiĂ©e par les parquets aux dĂ©lĂ©guĂ©s du procureur. Et les audiences des dĂ©lĂ©guĂ©s du procureur ont souvent lieu dans des maisons de justice et du droit. Documents utiles Circulaires du 9 avril 1975, du 6 avril 1976, du 24 juin 1976 Circulaire de la Direction de la Protection Judiciaire de la Jeunesse du 21 mars 2005 relative Ă la mise en oeuvre de la protection judiciaire en faveur des jeunes majeurs Rapport de M. Jean-Marie BOCKEL, SecrĂ©taire dâEtat Ă la Justice sur La PrĂ©vention de la DĂ©linquance des Jeunes », novembre 2010. Rapport de M. Jean-Yves RUETSCH PrĂ©venir la dĂ©linquance des jeunes un enjeu pour demain », fĂ©vrier judiciaire de la rĂ©cidive⊠Ouvrir Mme Christiane TAUBIRA, Garde des Sceaux, Ministre de la justice a lancĂ© en septembre 2012 les travaux de la confĂ©rence de consensus de prĂ©vention de la rĂ©cidive ayant pour objectifs dâĂ©tablir un Ă©tat des lieux des connaissances en matiĂšre de prĂ©vention de la rĂ©cidive tant en France quâĂ lâĂ©tranger et dâeffectuer un recensement des expĂ©riences et pratiques professionnelles prometteuses ; de rechercher, Ă partir de ces Ă©lĂ©ments de connaissance, les organisations, les mĂ©thodes et les pratiques professionnelles les plus efficaces ; dâobjectiver les termes du dĂ©bat sur la prĂ©vention de la rĂ©cidive, de rechercher les moyens de les mettre Ă disposition du grand public, au-delĂ des seuls spĂ©cialistes, et de proposer les termes dâun consensus constructif sur les mesures Ă mettre en Ćuvre. La confĂ©rence a Ă©tĂ© prĂ©parĂ©e par un comitĂ© dâorganisation, rĂ©unissant des Ă©lus, des reprĂ©sentants français et Ă©trangers issus des milieux universitaires et de la recherche, des magistrats, des professionnels pĂ©nitentiaires et de la sĂ©curitĂ© publique, ainsi que des reprĂ©sentants dâinstitutions ou dâassociations impliquĂ©es dans le champ de la prĂ©vention de la rĂ©cidive. Ce comitĂ© a Ă©tĂ© chargĂ© de procĂ©der Ă lâaudition de toute organisation ou personnalitĂ© utile dont les contributions Ă©crites ont Ă©tĂ© diffusĂ©es ; choisir les experts entendus lors de la confĂ©rence elle-mĂȘme, rĂ©diger les questions auxquelles ils devaient rĂ©pondre ; dĂ©limiter les problĂ©matiques, les Ă©lĂ©ments de connaissance faisant consensus et les points de dĂ©saccord Ă dĂ©passer ; sĂ©lectionner le jury de consensus, indĂ©pendant, composĂ© de personnes diverses issues de la sociĂ©tĂ© civile. A lâissue de la confĂ©rence, tenue les 14 et 15 fĂ©vrier 2013, le jury de consensus a formulĂ© des recommandations rassemblĂ©es dans un rapport intitulĂ© "Pour une nouvelle politique publique de prĂ©vention de la rĂ©cidive Principes d'action et mĂ©thodes", remis au Premier Ministre le 20 fĂ©vrier La justice pĂ©nale des mineurs est rĂ©gie par lâordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 relative Ă lâenfance dĂ©linquante. Elle concerne les mineurs ayant commis un ou plusieurs actes de dĂ©linquance et fait une large place au travail Ă©ducatif. A titre indicatif et avant de considĂ©rer la prĂ©vention de la rĂ©cidive, il n'est pas inutile de spĂ©cifier qui sont les acteurs de la justice pĂ©nale des mineurs. Les mineurs capables de discernement sont pĂ©nalement responsables. Les mesures Ă©ducatives, les sanctions Ă©ducatives et les peines sont prononcĂ©es Ă leur Ă©gard, selon les cas, par le juge des enfants, le tribunal pour enfants ou la cour dâassises des mineurs. Les Ă©ducateurs de la protection judiciaire de la jeunesse interviennent dans le suivi des mesures, sanctions Ă©ducatives ou peines qui nĂ©cessitent un accompagnement des mineurs. Notamment, les mineurs multirĂ©itĂ©rants ou multirĂ©cidivistes font lâobjet dâune attention particuliĂšre. Pour les majeurs, ce sont le parquet, le tribunal correctionnel, la cour dâassises, le juge dâapplication des peines et lâadministration pĂ©nitentiaire qui contribuent, outre le prononcĂ© et la mise en Ćuvre de la sanction, Ă la prĂ©vention de la utiles LOI n° 2014-896 du 15 aoĂ»t 2014 relative Ă "lâindividualisation des peines et renforçant lâefficacitĂ© des sanctions pĂ©nales". LOI du 26 dĂ©cembre 2012 visant Ă "instaurer un service citoyen pour les mineurs dĂ©linquants" Circulaire du 27 dĂ©cembre 2011 relative Ă lâapplication dâune partie de cette loi Circulaire du 8 dĂ©cembre 2011 relative Ă "La prĂ©sentation des dispositions concernant le tribunal correctionnel pour mineurs" LOI n° 2011-939 du 10 aoĂ»t 2011 relative Ă La participation des citoyens au fonctionnement de la justice pĂ©nale et le jugement des mineurs » Circulaire du 11 aoĂ»t 2011 sur la PrĂ©sentation des dispositions de droit pĂ©nal et de procĂ©dure pĂ©nale de la loi n° 2011-939 du 10 aoĂ»t 2011 ». Ordonnance du 2 fĂ©vrier 1945 relative Ă Lâenfance dĂ©linquante » Ordonnance modifiĂ©e accessible via LĂ©gifrance DĂ©cret n°2007-1573 du 6 novembre 2007 relatif aux Ă©tablissements et services du secteur public de la protection judiciaire de la jeunesse Circulaire du 2 septembre 2010relative Ă lâinscription de la protection judiciaire de la jeunesse dans les politiques publiques Circulaire du 2 dĂ©cembre 2011 relative aux mesures de contrainte visant Ă prĂ©venir la rĂ©itĂ©ration dâactes graves par des mineurs Circulaire du 19 mai 2011 relative au travail d'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral Guide mĂ©thodologique - "Guide du Travail dâIntĂ©rĂȘt GĂ©nĂ©ral mai utile MinistĂšre de la Justice et des LibertĂ©s Prison et rĂ©insertion
Stagede responsabilisation pour la prĂ©vention et la lutte contre les violences au sein du couple et sexistes ; Stage de responsabilitĂ© parentale; stage de sensibilisation aux dangers de l'usage de produits stupĂ©fiants; Mesures d'investigation keyboard_arrow_down. EnquĂȘte sociale renforcĂ©e (ESR) EnquĂȘte de personnalitĂ© auteur; EnquĂȘte de personnalitĂ©
Ăclairage MalgrĂ© les dĂ©fis du chĂŽmage, de la corruption, dâun leadership politique inamovible et de la violence politique, de nombreux jeunes africains ont trouvĂ© des voies constructives afin de promouvoir la paix, une gouvernance efficace et des rĂ©formes. English ۧÙŰč۱ۚÙŰ© Des jeunes de Gao, au Mali, lors dâun projet de théùtre communautaire, pour promouvoir la paix et la rĂ©conciliation. Photo MINUSMA LâAfrique reste le plus jeune continent du monde avec un âĂąge mĂ©dian de 19,7 ans. Dââici 2050, un jeune sur trois vivra en Afrique subsaharienne. Pourtant, 80 Ă 90 % des travailleurs africains sont toujours en activitĂ© dans le secteur de lâĂ©conomie informelle. Chaque annĂ©e, 10 Ă 12 millions de jeunes Africains entrent sur le marchĂ© du travail, mais seuls trois millions dâemplois formels sont créés chaque annĂ©e. Pendant ce temps, prĂšs de la moitiĂ© de tous les pays africains se classent dans le quartile infĂ©rieur de lâindice de perception de la corruption de Transparency International. Ces tendances soulignent des pressions sociales croissantes. La plupart des jeunes Africains nâont pas choisi la voie de la violence ». ConfrontĂ©s au taux chĂŽmage impressionnant des jeunes, et au mĂ©contentement gĂ©nĂ©ralisĂ© face aux performances de leurs gouvernements, les jeunes Africains sont de plus en plus inquiets. Cette agitation se manifeste sous la forme de tensions croissantes entre un leadership politique autocratique et fondĂ© sur un clientĂ©lisme enracinĂ© et une cohorte croissante, de plus en plus Ă©duquĂ©e et connectĂ©e, de jeunes exigeant des rĂ©formes et une plus grande ouverture politique. En bref, des visions radicalement diffĂ©rentes de lâavenir de lâAfrique se forment. Sans voie de rĂ©forme, les jeunes dĂ©sespĂ©reront et les conditions se dĂ©tĂ©rioreront davantage, ce qui peut conduire Ă davantage dâinstabilitĂ© et de conflit. Pourtant, la plupart des jeunes Africains nâont pas choisi la voie de la violence. Beaucoup ont menĂ© des manifestations dont un nombre record a Ă©tĂ© observĂ© Ă travers lâAfrique ces derniĂšres annĂ©es. Cela soulĂšve la question de savoir comment les jeunes peuvent sâengager de maniĂšre significative et constructive dans leur pays, en poussant Ă des rĂ©formes et Ă une sĂ©curitĂ© amĂ©liorĂ©e. Voici quelques-unes des initiatives existantes initiĂ©es et pilotĂ©es par de jeunes Africains qui visent Ă canaliser lâĂ©nergie et la passion de la jeunesse africaine vers un impact positif. RĂ©solution des conflits et consolidation de la paix Un exercice de plantation dâarbres par des jeunes Ă Goma, RDC. Photo MONUSCO Seize pays dâAfrique sont actuellement plongĂ©s dans des conflits armĂ©s majeurs tandis que dâautres font face Ă diverses formes de violence et dâinstabilitĂ© politique qui sapent le tissu social des sociĂ©tĂ©s africaines. Ces conflits entravent le dĂ©veloppement et la croissance Ă©conomique, et exercent une pression supplĂ©mentaire sur la capacitĂ© de la jeunesse africaine Ă obtenir des emplois. MalgrĂ© cette panoplie de dĂ©fis, la jeunesse africaine est impliquĂ©e dans une variĂ©tĂ© dâactivitĂ©s visant Ă rĂ©soudre ces conflits et Ă renforcer la cohĂ©sion sociale. Ces efforts ont exploitĂ© le talent et la crĂ©ativitĂ© de la jeunesse africaine, et les ont canalisĂ©s afin de reconstruire les liens sociaux, dâencourager le dialogue et de faciliter lâapaisement et la rĂ©conciliation. En RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo, qui a connu des dĂ©cennies de conflit et dâinstabilitĂ© politique, les jeunes sont Ă lâavant-garde des efforts visant Ă rĂ©tablir les liens sociaux. Le Partenariat national des enfants et des jeunes dans la consolidation de la paix National Partnership of Children and Youth in Peacebuilding â NPCYP, un conglomĂ©rat dâorganisations congolaises basĂ© Ă Goma, utilise les arts afin de promouvoir la paix et la coexistence. SituĂ©e dans la province agitĂ©e du Nord-Kivu, Goma a connu des niveaux incessants de violence politique depuis le gĂ©nocide rwandais de 1994. MalgrĂ© cet environnement inhospitalier, le NPCYP a profitĂ© des arts non seulement pour promouvoir la paix et encourager lâapaisement, mais Ă©galement pour autonomiser les jeunes qui ont endurĂ© lâamertume du conflit et ses traumatismes associĂ©s. Lâinitiative implique lâexpression crĂ©ative de musiciens, de poĂštes et dâartistes, fournissant la base du discours. Ces efforts ont favorisĂ© la confiance mutuelle et une attitude de coexistence entre des jeunes de diffĂ©rents horizons. Ils ont Ă©galement ouvert un espace pour un dialogue plus approfondi sur leur rĂŽle dans la consolidation de la paix. Un duel pour la possession du ballon lors dâun match de football au Soudan du Sud. Photo VOA Au Soudan du Sud, les jeunes utilisent le sport pour instaurer la paix et la confiance mutuelle entre les tribus en guerre qui se livrent au vol de bĂ©tail. Pendant des dĂ©cennies, le Soudan du Sud a Ă©tĂ© ravagĂ© par des conflits politiques, ainsi que par des violences intercommunautaires liĂ©es au vol de bĂ©tail et Ă lâenlĂšvement de femmes et dâenfants. Dans le cadre de lâinitiative Wrestling for Peace, South Sudan Wrestling Entertainment â une organisation locale fondĂ©e et dirigĂ©e par de jeunes Sud-Soudanais â utilise le sport indigĂšne de la lutte afin de promouvoir la coexistence pacifique entre les nombreuses tribus du Soudan du Sud, en particulier dans les Ătats fĂ©briles de Jonglei, des Lacs, de lâĂquatoria oriental et central. Un court documentaire de VICE Sports montre lâimpact de cette initiative sur la promotion de la paix au niveau local. Lâinitiative mobilise des lutteurs originaires des campements dâĂ©leveurs et les rassemble Ă Juba pour une compĂ©tition dâun mois. Hormis le tournoi lui-mĂȘme, des rĂ©unions parallĂšles sont organisĂ©es entre les jeunes leaders et les chefs de diffĂ©rentes communautĂ©s. Les spectateurs qui viennent assister aux combats paient le prix des billets, ce qui contribue Ă financer lâinitiative. En sâengageant dans ce programme, les jeunes des communautĂ©s rivales ont forgĂ© des relations durables qui ont contribuĂ© Ă la rĂ©solution et Ă la gestion des conflits au niveau local. Au NigĂ©ria, oĂč la violence ethnique et religieuse a touchĂ© des parties du pays le plus peuplĂ© dâAfrique, les jeunes travaillent dur pour promouvoir la paix Ă travers des Ă©changes culturels et des Ă©vĂ©nements interconfessionnels. Le Centre pour lâĂ©galitĂ© et lâĂ©quitĂ©, une organisation de la sociĂ©tĂ© civile nigĂ©riane, propose des cours en ligne aux jeunes et aux militants pour quâils sâengagent dans un dialogue interconfessionnel visant Ă rĂ©duire la violence interreligieuse. Cette initiative, lancĂ©e en 2019, a Ă©largi la portĂ©e des efforts de consolidation de la paix. OrganisĂ© virtuellement depuis lâĂ©mergence de la COVID, le programme cible les jeunes de 18 Ă 29 ans et les met au dĂ©fi de comprendre des cultures autres que la leur, en leur faisant connaĂźtre des langues et des religions diffĂ©rentes. Le programme vise Ă lutter contre lâextrĂ©misme qui fait de la religion une arme, comme lâillustre Boko Haram, qui a dĂ©vastĂ© des parties du nord-est du NigĂ©ria. Lâobjectif est dâencourager la tolĂ©rance religieuse et de contrer la polarisation ethnique en assurant une comprĂ©hension mutuelle. Gouvernance et responsabilitĂ© LâincapacitĂ© de nombreux gouvernements africains Ă accomplir et fournir des services Ă leurs citoyens a contribuĂ© de maniĂšre significative Ă la montĂ©e des tensions entre une jeunesse rĂ©formatrice et une gĂ©nĂ©ration plus ĂągĂ©e dâacteurs politiques, qui exercent le pouvoir Ă travers des politiques dâexclusion. Cela se reflĂšte dans le modĂšle de corruption qui a frappĂ© de nombreux gouvernements africains. Cinq des dix pires acteurs dans lâindice de perception de la corruption de Transparency International sont originaires dâAfrique. LâincapacitĂ© de nombreux gouvernements africains Ă accomplir et fournir des services Ă leurs citoyens a contribuĂ© de maniĂšre significative Ă la montĂ©e des tensions. » Afin de promouvoir la responsabilitĂ© et la bonne gouvernance, lâOpen Governance Institute, une organisation de recherche sur le budget et les politiques basĂ©e au Kenya, habilite les jeunes, les femmes et les groupes de la sociĂ©tĂ© civile Ă participer directement Ă lâĂ©chelle locale au gouvernement dĂ©centralisĂ© du Kenya. LâOpen Governance Institute sollicite des recherches et offre des possibilitĂ©s de formation aux jeunes pour quâils contribuent Ă dĂ©terminer les prioritĂ©s budgĂ©taires et puissent donner leur avis sur lâutilisation des ressources afin dâatteindre les objectifs dĂ©clarĂ©s. Cette participation des jeunes a contribuĂ© Ă aligner les ressources sur les prioritĂ©s identifiĂ©es par les citoyens et leur a permis de suivre la mise en Ćuvre des activitĂ©s planifiĂ©es. Le Mandela Institute for Development Studies MINDS, un groupe de rĂ©flexion continental basĂ© en Afrique du Sud, fournit une Ă©ducation civique axĂ©e sur les Ă©lections et la gouvernance, destinĂ©e aux jeunes, par lâintermĂ©diaire de centres Ă©ducatifs rĂ©gionaux en Afrique. Le Programme des jeunes sur les Ă©lections et la gouvernance est lâun des quatre programmes de base gĂ©rĂ©s par le MINDS. Il vise Ă aider les jeunes africains Ă comprendre que le nombre fait la force, et comment ils peuvent en tirer parti pour apporter des changements positifs. Plus prĂ©cisĂ©ment, le programme permet aux jeunes de comprendre comment certains dirigeants politiques utilisent la politique dâexclusion afin de contourner la dĂ©mocratie sur le continent. Le MINDS encourage Ă©galement une plus grande participation des jeunes aux processus Ă©lectoraux et cultive des qualitĂ©s de leadership Ă©thique et adaptatif parmi la prochaine gĂ©nĂ©ration de dirigeants africains. Lâaffaiblissement de la gouvernance dĂ©mocratique et de la responsabilitĂ© a non seulement provoquĂ© la violence dans de nombreux pays africains, mais a Ă©galement contrariĂ© les intĂ©rĂȘts dâune majoritĂ© de citoyens africains, y compris les jeunes. Le Network Movement for Justice and Development Mouvement de rĂ©seau pour la justice et le dĂ©veloppement et la Kenema District Youth Coalition Coalition des jeunes du district de Kenema utilisent des vidĂ©os participatives pour encourager le dialogue entre les jeunes de la Sierra Leone sur les questions de gouvernance. GrĂące Ă une initiative connue sous le nom de plaidoyer par le biais de vidĂ©os participatives », ces deux organisations apprennent aux jeunes Ă enregistrer des vidĂ©os et Ă les utiliser pour nouer des Ă©changes constructifs avec les autoritĂ©s locales. Les groupes de jeunes et les communautĂ©s produisent ensuite des vidĂ©os sur des questions qui leur tiennent Ă cĆur. Au fur et Ă mesure quâils Ă©laborent leurs films, ils construisent un rĂ©cit consensuel concernant les dĂ©fis auxquels sont confrontĂ©s les jeunes et utilisent le pouvoir de la narration pour se mobiliser et dialoguer avec les responsables des autoritĂ©s locales. Lâinitiative a abouti Ă un dialogue plus approfondi entre les jeunes et les reprĂ©sentants des autoritĂ©s locales, ce qui a permis dâamĂ©liorer les rĂ©sultats en matiĂšre de gouvernance. AmĂ©liorer les choses pour les jeunes et leurs communautĂ©s Les inĂ©galitĂ©s croissantes dues Ă la mauvaise gouvernance et aux abus de pouvoir ont un impact particulier sur les jeunes. Leur dĂ©fi est dâutiliser les tensions entre lâancienne et la nouvelle garde pour un engagement constructif plutĂŽt que destructeur. Cette tension offre donc aux jeunes la possibilitĂ© de se mobiliser et de sâengager directement et positivement. MalgrĂ© les Ă©normes dĂ©fis auxquels le continent est confrontĂ©, les jeunes de toute lâAfrique trouvent des moyens pour contribuer de maniĂšre constructive. GrĂące Ă ces initiatives, non seulement les jeunes apprennent et renforcent leurs capacitĂ©s, mais ils amĂ©liorent efficacement les choses pour eux-mĂȘmes et leurs communautĂ©s. La crĂ©ativitĂ© et la diversitĂ© des initiatives dans lesquelles les jeunes Africains se sont engagĂ©s pour promouvoir la consolidation de la paix et la bonne gouvernance dĂ©montrent la capacitĂ© de la jeunesse Ă innover et Ă rĂ©soudre les problĂšmes. MalgrĂ© lâexclusion gĂ©nĂ©rale des jeunes dans la prise de dĂ©cision, il leur reste dâautres possibilitĂ©s pour faire entendre leur voix et pour guider le changement. Ces possibilitĂ©s peuvent conduire Ă un engagement significatif qui contribue Ă lâamĂ©lioration de la gouvernance et de la sĂ©curitĂ©, mĂȘme lorsquâune situation peut sembler dĂ©sespĂ©rĂ©e. Ressources complĂ©mentaires Centre dâĂ©tudes stratĂ©giques de lâAfrique, Ouganda bataille avec pour enjeu lâĂąme de la nation », Ăclairage, 21 dĂ©cembre 2020. Centre dâĂ©tudes stratĂ©giques de lâAfrique, EndSARS demande une rĂ©forme de la police nigĂ©riane », Ăclairage, 19 novembre 2020. Lise Grauenkaer et Thomas Tufte, Youth-Led Communication for Social Change Empowerment, Citizen Media, and Cultures of Governance in Northern Ghana Communication dirigĂ©e par les jeunes pour le changement social autonomisation, mĂ©dias citoyens et cultures de gouvernance dans le nord du Ghana », Development in Practice, Vol. 28 3, avril 2018. Daniel Agbiboa. Youth as Tactical Agents of Peacebuilding and Development in the Sahel Les jeunes, agents tactiques de la consolidation de la paix et du dĂ©veloppement au Sahel », Journal of Peacebuilding & Development, Vol. 10 3, septembre 2015. William Avis, Increasing Youth Participation in Accountability Mechanisms AccroĂźtre la participation des jeunes aux mĂ©canismes de responsabilisation », GSDRC Applied Knowledge Services, Helpdesk Research Report, aoĂ»t 2015. Monty Roodt et Sonwabo Stuurman, Participation, Local Governance and Attitudes of Youth A Grahamstown Case Study Participation, gouvernance locale et attitudes des jeunes une Ă©tude de cas Ă Grahamstown », Perspectives in Education, Vol. 29 1, mars 2011. En plus augmentation de la jeunesse africaineâ
Depuis2017, 11 377 stages de responsabilisation ont été prononcés dans le cadre d'une alternative aux poursuites ou d'une condamnation pour violences conjugales. L'Express a
Dans le cadre de la prĂ©vention et de la lutte contre les violences au sein du couple et sexistes, instaurĂ© par la loi du 4 aoĂ»t 2014 dite pour lâĂ©galitĂ© rĂ©elle entre les femmes et les hommes, le Service PĂ©nitentiaire de Probation et dâInsertion SPIP des Yvelines a mis en oeuvre des stages de responsabilisation. Ces stages sâadressent Ă toute personne condamnĂ©e pour des actes de violences et suivie par le SPIP des Yvelines. Ce stage ne vise pas exclusivement les personnes condamnĂ©es pour des faits de violences conjugales mais de façon plus gĂ©nĂ©rale, toute personne pour laquelle le SPIP aura Ă©valuĂ© la nĂ©cessitĂ© de travailler sur ses reprĂ©sentations sociales et sa conception de la relation entre les hommes et les femmes. Ce stage permet ainsi â de rĂ©flĂ©chir aux prĂ©jugĂ©s, stĂ©rĂ©otypes et discriminations dans nos sociĂ©tĂ©s â de dĂ©finir les rĂšgles de la vie commune, des limites de chacun et de la responsabilitĂ© individuelle â de repĂ©rer les attitudes et violences sexistes dans lâespace public â dâidentifier des comportements de contrĂŽle et de domination au sein du couple â de mieux connaĂźtre les atteintes aux droits et les lois concernant les violences au sein du couple et sexistes â de prendre conscience des consĂ©quences des violences sur les victimes et les enfants tĂ©moins. â de trouver des moyens et des pistes pour savoir rĂ©agir aux situations rencontrĂ©es Dans le cadre de ce stage, un intervenant de notre association intervient sur la notion de victime et sur les consĂ©quences des violences.
OPXT. dwm07ojsmj.pages.dev/287dwm07ojsmj.pages.dev/126dwm07ojsmj.pages.dev/201dwm07ojsmj.pages.dev/81dwm07ojsmj.pages.dev/252dwm07ojsmj.pages.dev/81dwm07ojsmj.pages.dev/24dwm07ojsmj.pages.dev/102dwm07ojsmj.pages.dev/311
prix stage de responsabilisation pour la prévention et la lutte